Links
Archives
L'auteur de ce site ne pense pas être candidat à l'academie française. MODE D'EMPLOI : Les dernières infos sont mises en haut de page. Pour lire chronologiquement prendre en bas de page. Si vous désirez laisser un commentaire, rien de plus simple, cliquez en fin de journée sur le bouton prévu à cet effet. Si vous voulez converser avec moi, cliquez sur la petite icone représentant une enveloppe. Si vous baillez, changez de site.
15.2.05
Carnet de notes
Il y a un point que je voudrais aborder, ce sont les petits boulots (non je ne vais pas transformer mon blog en tribune politique, même si c’est un défaut de famille !).
Ici il n’y a pas de petits boulots. Il y a le service et ……… le prix de la main d’œuvre. Lorsque vous êtes dans une boutique ou un restaurant au bord de l’autoroute, un nuage de serveurs est à votre disposition pour vous aider (même dans les selfs, on débarrasse votre table, on installe les sièges pour bébé, etc). Dans les stations services vous ne vous servez pas seul, il y a un employé pour le faire, un autre pour laver les vitres, etc …
Dans la rue, un employé de la mairie, ou un auto proclamé gardien vous aide à trouver une place et garde votre véhicule (c’est pas cher et ça aide !). Sur les routes, en cas de travaux, plutôt que de mettre des machines pour prévenir du chantier, des hommes de chantier préviennent du danger. Il faut dire que les salaires locaux rendent cette tâche "plus rentable" si elle est faite par des hommes que par des machines. D'un autre côté, ces salaires permettent à plusieurs personnes de vivre ! (pas simple non ?).

Autre point, l’attitude vis-à-vis des enfants. Pas de problème si votre enfant pleure. C’est normal et personne ne se plaint. Mieux, j’ai vu plusieurs personnes venir parler à Camila, et demander aux parents de la prendre dans les bras et ce, juste pour le plaisir (non elle n’a pas été kidnappée et elle n’est pas morte de maladie ou autre !!). Les brésiliens sont très proches des enfants, même si comme dans tous les pays il y a des problèmes. Mais l’attitude générale est autre qu’en Europe).

L’insécurité : Il faudrait être stupide pour nier qu’il y a de l’insécurité. Mais ne pas confondre les problèmes liés aux grandes métropoles (Rio, Sao Paulo et Bello Horizonte) et les petites villes de l’ensemble du territoire. Oui il vaut mieux ne pas s’arrêter à certains carrefours la nuit et passer aux feux rouges à Rio ou Sao Paulo, mais bon même si ce phénomène est accentué par les guerres des favélas et autres gangs, je suis toujours en vie ! (pour ne pas faire beauf, je ne parlerai pas des dangers dans telle ou telle ville de France ou d’ailleurs).
Entraide : Le pays est grand, les pistes ne sont pas toujours jalonnées et le sens de l’orientation d’un européen en voyage est pour le moins faillible. Et bien nous avons toujours réussi à retrouver notre chemin grâce aux habitants des villages traversés qui non seulement ont fait des efforts pour nous comprendre malgré l’accent de Benoît (ah, ah, ah), mais en plus venaient spontanément à notre rencontre (le pouce en l’air)

Pouce en l’air : Ce signe sert à tout : ça va bien, c’est bon, besoin d’un renseignement, merci, pas de problème, ok, je te laisse passer, etc …..
Tout ça pour vous dire que je ne suis pas là pour juger qui que ce soit, mais réellement j’adore le Brésil.
Tout ce texte est écrit depuis le salon Air France de l’aéroport de Rio. Il faut bien rentrer. Joie de retrouver sa famille et ses amis, mais impatience de revenir au Brésil. L’année prochaine je visiterai le nord et je compte bien venir au minimum un mois et demi.
A +
Ici il n’y a pas de petits boulots. Il y a le service et ……… le prix de la main d’œuvre. Lorsque vous êtes dans une boutique ou un restaurant au bord de l’autoroute, un nuage de serveurs est à votre disposition pour vous aider (même dans les selfs, on débarrasse votre table, on installe les sièges pour bébé, etc). Dans les stations services vous ne vous servez pas seul, il y a un employé pour le faire, un autre pour laver les vitres, etc …
Dans la rue, un employé de la mairie, ou un auto proclamé gardien vous aide à trouver une place et garde votre véhicule (c’est pas cher et ça aide !). Sur les routes, en cas de travaux, plutôt que de mettre des machines pour prévenir du chantier, des hommes de chantier préviennent du danger. Il faut dire que les salaires locaux rendent cette tâche "plus rentable" si elle est faite par des hommes que par des machines. D'un autre côté, ces salaires permettent à plusieurs personnes de vivre ! (pas simple non ?).

Autre point, l’attitude vis-à-vis des enfants. Pas de problème si votre enfant pleure. C’est normal et personne ne se plaint. Mieux, j’ai vu plusieurs personnes venir parler à Camila, et demander aux parents de la prendre dans les bras et ce, juste pour le plaisir (non elle n’a pas été kidnappée et elle n’est pas morte de maladie ou autre !!). Les brésiliens sont très proches des enfants, même si comme dans tous les pays il y a des problèmes. Mais l’attitude générale est autre qu’en Europe).

L’insécurité : Il faudrait être stupide pour nier qu’il y a de l’insécurité. Mais ne pas confondre les problèmes liés aux grandes métropoles (Rio, Sao Paulo et Bello Horizonte) et les petites villes de l’ensemble du territoire. Oui il vaut mieux ne pas s’arrêter à certains carrefours la nuit et passer aux feux rouges à Rio ou Sao Paulo, mais bon même si ce phénomène est accentué par les guerres des favélas et autres gangs, je suis toujours en vie ! (pour ne pas faire beauf, je ne parlerai pas des dangers dans telle ou telle ville de France ou d’ailleurs).
Entraide : Le pays est grand, les pistes ne sont pas toujours jalonnées et le sens de l’orientation d’un européen en voyage est pour le moins faillible. Et bien nous avons toujours réussi à retrouver notre chemin grâce aux habitants des villages traversés qui non seulement ont fait des efforts pour nous comprendre malgré l’accent de Benoît (ah, ah, ah), mais en plus venaient spontanément à notre rencontre (le pouce en l’air)

Pouce en l’air : Ce signe sert à tout : ça va bien, c’est bon, besoin d’un renseignement, merci, pas de problème, ok, je te laisse passer, etc …..
Tout ça pour vous dire que je ne suis pas là pour juger qui que ce soit, mais réellement j’adore le Brésil.
Tout ce texte est écrit depuis le salon Air France de l’aéroport de Rio. Il faut bien rentrer. Joie de retrouver sa famille et ses amis, mais impatience de revenir au Brésil. L’année prochaine je visiterai le nord et je compte bien venir au minimum un mois et demi.
A +