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3.1.06
SALVADOR DE BAHIA
Mardi 3 janvier en fin de journée
Deuxième message de la journée (voir ci-dessous)
Ah Salvador de Bahia ! Un rêve depuis des années !
Pour moi c’est la ville de Gorgio Amado (liste des ouvrages sur demande), celle des traditions brésilienne, des multiples dieux, bref c’est une ville à voir.
Un peu d’histoire : Les colons voulaient mettre la population locale au travail. Impossible, comme je l’ai déjà indiqué cela n’était pas dans la culture des indiens d’Amérique du sud. Il fut donc décidé d’organiser un marché aux esclaves, en déracinant des êtres humains d’Afrique vers les côtes brésiliennes (entre autre). Les courants de l’atlantique permettaient de faire partir des bateaux entiers des côtes d’Afrique et d’accoster directement à Salvador de Bahia. C’est une des raisons qui expliquent que la population de Salvador de Bahia est constituée de 70% de noirs (comme je l’ai déjà écrit sur ce blog, au Brésil, le mot Noir n’est pas péjoratif). C’est v rai que sur les plages et dans les rues, la population est majoritairement de couleur. Nous avons visité plusieurs musées qui font tous référence à l’esclavage et aux tortures et punitions de cette époque. L’esclavage fait partie intégrante de l’histoire du Brésil
L’état de Bahia fut un des premier à proclamer son indépendance et à foutre dehors les portugais Il s’en suivi une bataille mémorable ou les portugais, bien qu’en sure nombre durent plier bagages. Pourquoi ? Et bien tout simplement, le quidam chargé de sonner la retraite des brésiliens qui étaient en train de perdre, à décidé de sonner la charge de la cavalerie et ce à plusieurs reprises. Les portugais ont cru qu’il s’agissait de nombreux renfort et on plié bagage en vitesse. A c’est des victoires qui me plaisent. Depuis ce sonneur de trompette est devenu un héro national
Salvador de Bahia, ville d’environ 3 millions d’habitants est la capitale de l’état. L’Etat de Bahia compte environ 14 millions d’habitant. Lorsque vous arrivez à Salvador, toutes les collines sont remplies de maisons en briques rouges et aux façades multicolores.
Au milieu de la ville, il y a un grand bout de béton qui doit accueillir un jour un métro aérien. J’ai bien dis un jour !!
Il y a dans cette ville 165 églises. Afin de continuer mon initiation à la religion, nous en avons visité quelques unes. La plus célèbre et la plus « belle » est celle de Sao Francisco. Une église recouverte complètement de feuille d’or. Style Baroque excessive. En dehors de tout cet or, il y a du carrelage (peu puisque de l’or partout) ma foi (c’est le moment de le dire) fort jolie. Quand on voit cela et que l’on connaît les problèmes de faim au Brésil, on ne peut ressortir qu’en colère. Notre chauffeur de taxi (un copain maintenant) nous a appris que chaque fois que l’église brésilienne fait des travaux dans une église, elle doit verser 10% du prix des travaux au Vatican. GRRRR !!! Il coûte cher le poil à fumée blanche de Benoît 16 ! C’est peut être pour cela que toutes les entrées d’églises sont payantes à Salvador !! GRRRRR !!
Dernier point concernant Salvador de Bahia, c’est la vétusté des maisons du quartier ancien. On se demande comment les immeubles tiennent encore debout ! Peut être grâce aux câbles électriques qui vont de maisons en maisons, de transformateurs en poteaux, bref qui sont plus que visible.
Après cette visite, nous avons été sur la plage avec notre copain taxi et regardé le paysage (comprenne qui voudra !!).
Deuxième message de la journée (voir ci-dessous)
Ah Salvador de Bahia ! Un rêve depuis des années !
Pour moi c’est la ville de Gorgio Amado (liste des ouvrages sur demande), celle des traditions brésilienne, des multiples dieux, bref c’est une ville à voir.
Un peu d’histoire : Les colons voulaient mettre la population locale au travail. Impossible, comme je l’ai déjà indiqué cela n’était pas dans la culture des indiens d’Amérique du sud. Il fut donc décidé d’organiser un marché aux esclaves, en déracinant des êtres humains d’Afrique vers les côtes brésiliennes (entre autre). Les courants de l’atlantique permettaient de faire partir des bateaux entiers des côtes d’Afrique et d’accoster directement à Salvador de Bahia. C’est une des raisons qui expliquent que la population de Salvador de Bahia est constituée de 70% de noirs (comme je l’ai déjà écrit sur ce blog, au Brésil, le mot Noir n’est pas péjoratif). C’est v rai que sur les plages et dans les rues, la population est majoritairement de couleur. Nous avons visité plusieurs musées qui font tous référence à l’esclavage et aux tortures et punitions de cette époque. L’esclavage fait partie intégrante de l’histoire du Brésil
L’état de Bahia fut un des premier à proclamer son indépendance et à foutre dehors les portugais Il s’en suivi une bataille mémorable ou les portugais, bien qu’en sure nombre durent plier bagages. Pourquoi ? Et bien tout simplement, le quidam chargé de sonner la retraite des brésiliens qui étaient en train de perdre, à décidé de sonner la charge de la cavalerie et ce à plusieurs reprises. Les portugais ont cru qu’il s’agissait de nombreux renfort et on plié bagage en vitesse. A c’est des victoires qui me plaisent. Depuis ce sonneur de trompette est devenu un héro national
Salvador de Bahia, ville d’environ 3 millions d’habitants est la capitale de l’état. L’Etat de Bahia compte environ 14 millions d’habitant. Lorsque vous arrivez à Salvador, toutes les collines sont remplies de maisons en briques rouges et aux façades multicolores.
Au milieu de la ville, il y a un grand bout de béton qui doit accueillir un jour un métro aérien. J’ai bien dis un jour !!
Il y a dans cette ville 165 églises. Afin de continuer mon initiation à la religion, nous en avons visité quelques unes. La plus célèbre et la plus « belle » est celle de Sao Francisco. Une église recouverte complètement de feuille d’or. Style Baroque excessive. En dehors de tout cet or, il y a du carrelage (peu puisque de l’or partout) ma foi (c’est le moment de le dire) fort jolie. Quand on voit cela et que l’on connaît les problèmes de faim au Brésil, on ne peut ressortir qu’en colère. Notre chauffeur de taxi (un copain maintenant) nous a appris que chaque fois que l’église brésilienne fait des travaux dans une église, elle doit verser 10% du prix des travaux au Vatican. GRRRR !!! Il coûte cher le poil à fumée blanche de Benoît 16 ! C’est peut être pour cela que toutes les entrées d’églises sont payantes à Salvador !! GRRRRR !!
Dernier point concernant Salvador de Bahia, c’est la vétusté des maisons du quartier ancien. On se demande comment les immeubles tiennent encore debout ! Peut être grâce aux câbles électriques qui vont de maisons en maisons, de transformateurs en poteaux, bref qui sont plus que visible.
Après cette visite, nous avons été sur la plage avec notre copain taxi et regardé le paysage (comprenne qui voudra !!).