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3.1.06

Sao Luis => Salvador de Bahia, une route inoubliable

Salvador de Bahia le 3 janvier au matin

Nous sommes maintenant dans la phase finale de notre voyage. Nous sommes partis de Sao Luis dimanche matin vers 7h00 (un premier janvier quand même !!) et direction le sud (ici le sud, cela veut dire plus frais et plus de pluie).

La route c’est bien passée (pas trop de camion, arrêt bière, veaux, vaches, cochons, papillons, ânes, chevaux, photos, caméra, diesel commun etc.) bref la route quoi !!

Le soir nous avons couché à Picos, une petite ville dans le centre du Piaui, pas très grande et surtout sans beaucoup d’animation. Au lit à 20h30 et dodo immédiat !

Le matin nous avons été réveillé par un coup de tonnerre à réveiller tous les morts du Brésil depuis 3 générations. Coup de tonnerre suivi évidement par une pluie tropicale, mais maintenant nous avons l’habitude (vent, rideau de pluie chaude, séchage immédiat).

Ce jour là,nous devions emprunter une route marquée sur la carte comme « Route présentant de forts risques d’attaques » On ne peut plus engageant quand même. Imaginez une carte Michelin indiquant la route entre Antibes et Vallauris indiquant, « Route présentant de forts risques d’attaques ». Bon vous allez me dire que c’est honnête de le signaler, mais quand même !! Nous en étions là dans nos réflexions quand un barrage surprise s’est présenté devant nous ! Quatre à cinq hommes en uniformes de type militaire, fusils, mitraillettes, et révolvers à la ceinture et très vieilles voitures nous ont arrêtés. J’étais au volant. Ambiance !! J’ai ouvert au trois quart ma vitre et il s’en ai suivi un dialogue de ce type :

Eux : Eteignez le moteur, descendez de la voiture et ouvrer le coffre
Nous : Avez-vous une carte de police
Eux : Eteignez le moteur
Nous (entre nous) Garde la première enclenchée et prépare toi à partir.
Eux voyant mon plus bel air bovin ne comprenant rien d’autre que mon français natal : Papier
Benoît à sortie les papiers de la voiture (à jour pour une fois !) et a commencé à leurs parler en portugais.
L’atmosphère c’est détendue un petit peu, ils ont parlé avec Benoît et on demandé si j’étais américain ! Rire de nous deux, et atmosphère beaucoup plus détendue après. Il faut dire Que nous étions dans l’état du Pernambuco, réputé pour ses plantations d’herbes illicites.

Du coup, ils n’ont même pas demandé mes papiers, ni mon permis de conduire et se sont fait confirmer que nous ne détenions pas d’armes. Conclusion, une promesse de caipi pour le soir !!

Nous pension en avoir terminé pour, cette journée, mais non, il nous restait à parcourir 80 kilomètres de routes super défoncée. C’est plus des routes, ce n’est pas des pistes, c’est le réseau routier après les bombardements en France. Je n’ai jamais vu cela. Pour ceux qui le désir, il y aura des photos à ne pas louper.

Enfin je ne peux passer sous silence notre arrivée à l’hôtel Blue Three Towers (3 étoiles – équivalent à un 4 étoiles en France)
Imaginez deux mecs en shorts et maillots, en sueurs, débarquant dans une espèce de djeep salle devant la porte avec groom et concierge qui laissent leur voiture devant l’entrée et qui se dirigent au desk pour demander un chambre à deux lits avec vue sur mer ! Eh bien c’est nous. Mais imaginez la tête du chasseur lorsque j’ai ouvert la voiture pour extirper nos sacs à dos, les sacs plastics avec le linge salle, les chaussures boueuses et que j’ai mis tout cela sur le chariot rutilant de l’hôtel pour monter nos affaires dans la chambre. Ah que d’instant savoureux quand même. Nous avons même laissé les clefs pour qu’il gare notre voiture. Depuis tous les chauffeurs de taxi rodent autour. C’est bon la célébrité !!

Mais le plus beau reste à venir. Nous avons testez la piscine située au dernier étage. Imaginez toujours Benoît et Claude en slip de bain, pieds nus et avec les serviettes, qui monte au 8 ème étage, se baignent et dégoulinant d’eau décident de se rendre au 5 ème étage pour aller au sauna. Bon là une petite explication s’impose. Ici dans cet hôtel, le 5ème c’est …. la réception. Donc nous voilà à moitié à poil dans le hall de l’hôtel, toujours plei d eau, en train de chercher le sauna. Pour la première fois de ma vie, j’ai vu Benoît avoir honte (oui, oui ça existe !) et vouloir remonter de suite dans la chambre, le rouge aux joues. Grande victoire de Claude sur Benoît !!!

Bon, maintenant je vous quitte, je vais prendre un gros petit déjeuné et nous partons visiter Salvador de Bahia (un article complet est nécessaire sur cette ville, je vous promets de le mettre en ligne avant mon départ demain pour Vitoria si le dieu Internet le permet)
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