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8.1.06
Sao Paulo=> Paris

Aéroport de Sao Paulo le samedi 7 janvier
Bon, déjà pas de Wi Fi en accès libre dans cet aéroport. Je vais donc écrire ce texte et le mettre en ligne à mon arrivée.
Si je devais faire une synthèse de ces vacances, je dirais en un seul mot : Etonnement.
C’est la première fois que je visite un pays dans de telles conditions. Il a fallu bousculer mes habitudes, s’ouvrir à une autre culture, accepter une autre relation avec le temps. Je m’explique. Ici tout le monde à le temps pour tout faire. Pas de priorité, pas la peine de demander à passer avant les autres, etc. Vous faite la queue, vous attendez et surtout ce qui est impensable pour un français, vous ne resquillez pas en essayant de gagner 3 ou 4 places à la caisse ou à l’enregistrement d’un voyage.
Mais il y a quand même plusieurs situations qui m’ont plus que désarçonné ! La première, ce qui n’étonnera personne en France, c’est les toilettes communes. Vous imaginez une pièce avec plusieurs urinoirs et sur le côté, ou au milieu un ou plusieurs sièges pour satisfaire des besoins plus conséquents. Vous avez bien compris, il y a au mieux une cloison pour cacher une partie de l’action et au pire rien du tout. Et bien ça marche, les gens y vont. Moi pas. Donc, en cas d’utilisation prière de faire tenir la porte d’entrée de la pièce commune par votre coéquipier et d’interdire l’entrée aux autres. Très européen comme attitude, mais tant pis ! Il y a des fois ou c’est quand même difficile de faire preuve d’ouverture !!
Autre sujet d’étonnement, le deuxième aéroport de Sao Paulo. Situé en pleine ville (imaginez un aéroport à la Bastille), les avions atterrissent entre les tours et passe au dessus des maisons sans à très basse altitude. La première fois que je suis venue à cet aéroport, lors du premier passage, j’ai baissé bêtement la tête ! Rire gras et stupide de Benoît. Ah depuis qu’il a vieilli, il se contente de peu pour rire celui là !! Mais la surprise ne s’arrête pas là. Pour prendre leurs envoles, le bout de la piste est juste à côté du boulevard (fin du boulevard Richard Lenoir pour continuer la comparaison). La piste est en surplomb par rapport à la route, les ailes gauches des avions passe au dessus du boulevard. Non, non, je n’avais pas bu de caipi à cette heure là !! C’est du vécu !!
Troisième sujet d’étonnement , c’est la service dans les restaurant et les hôtels.. Ils sont toujours attentifs et disponibles aussi bien avec vous qu’avec les enfants. Hier soir nous avons été dans un très bon restaurant de viande de Sao Paulo, les serveurs sans être toujours à côté de vous étaient toujours présents, prêt à vous changer une assiette, changer les plats devenus trop froids, apporter des plats pour Camila, occuper Camila pour laisser manger les parents, moucher Benoît, etc. Nous avons mangé de la viande succulente, suite en style barbecue, avec un buffet d’entrée des plus fameux Nous étions dans une churascaria de premier ordre. Quiconque vient au Brésil, doit obligatoirement passer par une churascaria. C’est divin !
Etonnement toujours devant les religions. Religion officielle, religion « privée », religion du corps, religion du foot bal, religion de la nation Brésil. Les brésiliens sont apparemment des passionnés. Il faut voir les prêches à la télévision, dans les églises, dans des halls. Il faut voir, toutes les images du Christ, de la Sainte Vierge et de tous les Saints dans les maisons, les magasins, sur les voitures. Il faut lire toutes les inscriptions sur les camions et les bus (bon là, vu leur façon de conduire, il y a du boulot en haut pour les garder en vie quand même !). Ils faut les voir courir en fin de journée, faire de la marche ou des étirements pour garder la forme. Bref, des passionnés !
Tiens ils mettent notre avion en place. Embarquement dans une heure.
Etonnement enfin, devant l’état des routes de l’état de Bahia. Quand je vous dis qu’il y a des trous, n’imaginez pas des petits trous ! Non c’est réellement de gros trous de plus d’un mètre de diamètre et parfois de plus de 50 centimètres de profondeur. Des trous capables de faire renverser un chargement de camion, à faire éclater des pneus de voiture, voir de camion ou de bus. Incroyable et super dangereux, surtout lorsqu’ils sont en haut des côtes.
Ce pays me fascine, m’interpelle et m’attire de plus en plus. Et pourquoi pas le dire, mais les filles ici font tout pour se faire remarquer et ça marche !!
Vous comprenez à la lecture de ce texte, que je retournerai certainement très vite visiter une autre partie du Brésil.
En attendant, je voudrais remercier Benoît, Eliane et Camila pour leur accueil et les féliciter d’avoir supporter mes blagues pas toujours de bon goût. Bon il faut dire que celles de Benoît ne sont pas meilleures.
Un dernier souhait de Claude et Benoît, prendre un jour l’avion entre la France et le Brésil ensemble. Eliane accroche toi ce jour là, ou prend l’avion d’avant !
Bien l’embarquement est imminent, j’arrête là ma prose et vous donne rendez vous pour d’autres articles lors de prochains voyages
Aéroport de Roissy le dimanche 8 janvier
Bon, il faut bien le reconnaître, ce n’est pas le même temps. J’ai perdu plus de 20 degrés en une nuit. Ceux qui me connaissent, se doute que je préfère de loin le temps brésilien.
J’ai une requête à faire. Si quelqu’un parmi vous connaît un responsable d’Air France, peut il lui passer le message suivant : Pouvez-vous SVP faire descendre les passagers long courrier directement dans l’aéroport par une passerelle directe. A chaque fois que je rentre du Brésil, il faut descendre sur le tarmac en plein vent, voir en pleine pluie, faire le tour de l’aéroport et attendre un certain temps, voir un temps certain pour retirer les bagages. Sans compter que plusieurs personnes (brésiliennes en générale) étaient en tee short et grelottaient même dans le bus. Qui dans les bureaux d’Air France, aura l’intelligence de se dire qu’après près de 12 heures de voyage, il est normal d’être traités différemment sur les aéroports parisiens ?. J’espère que les ricanements des passagers parviendront aux oreilles des responsables d’Air France !!!!!
Ps; j'ai un coup de barre : je dors