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31.12.05

Sao Luis et ses environs

Samedi 31 janvier Sao Luis

Cela fait maintenant une semaine que je suis à Sao Luis et sa région, il est grand temps que je vous parle de cette ville et de son mode de vie.

Située au nord du brésil à mi chemin entre Belem et Fortalesa, capitale du Maranhao, Sao Luis est une ville très étendue. Les bus, très nombreux, vont partout, mais délaissent quand même certains quartiers. La voiture, les motos, les taxis et les motos taxis sont donc ici les rois. Comme c’est une ville étendue, la circulation est quand même fluide, et ce malgré des files entières de bus. Je n’ai pas ressenti d’agressivité ou d’insécurité. Je n’ai rien vu de ce point de vue qui puisse me choquer.

Il y a plusieurs quartiers. Comme dans toutes les villes au monde, les riches ne se mélangent pas aux pauvres. A propos de pauvres, il n’y a pas ici à proprement parlé de favelas. La population la plus pauvre vie sur une citée lacustre, pas très loin du centre ville. Les quartiers abritants la population plus modeste sont fait de rues la plupart du temps avec du goudron. Même si beaucoup de maisons ne sont pas finies à l’extérieur, elles sont en briques avec un toit en tuile qui permet de drainer l’eau des pluies tropicales.

La vie ici d’après Eliane est relativement chère. Il y a plusieurs centres commerciaux qui rassemblent les grandes marques, les boutiques à la modes et toujours un coin jeu pour les enfants (Camila adore les centres commerciaux bien sûr). Dans un de ces centres, nous nous sommes renseignés pour l’achat d’un appartement (maman rassure toi c’est juste pour le fun !) : Environ 90.000 euros pour 145 mètres carrés dans une tour avec vue sur la mer (de loin, mais vue quand même !). Bon, c’est pas donné, mais c’est moins cher que sur les quais de seine. Ici lorsque vous achetez un appartement, il faut prévoir les frais de gardiennage qui sont obligatoire. Enfin, il y a toujours des parkings, des endroits communs (salon, salle de jeux, piscine, etc.).

Sao Luis bénéficie toute l’année d’un climat propice à attirer le Claude. En hivers il fait environ 20 degrés, c’est bien le minimum acceptable. Ceci dit, les quatre saisons n’existent pas. Il y a la saison des pluies (en général 3 à 4 heures par jour et de préférence le soir) et la saison sèche.
Le nord du Brésil, du moins ce que j’en ai vu, ressemble beaucoup par son mode de vie au continent africain (impression confirmé par Benoît qui lui a vécu dans les pays africains). Les gens ont une certaine apathie, le long des routes ou dans les petits villages attendent le bus assis par terre, utilisent des pick-up à la campagne pour le ramassage des ouvriers mais aussi pour le transports des voyageurs et des marchandises. J’ai vu plusieurs pick-up complètement rempli de passagers à ne pas pouvoir les compter. Tout cela au milieu de la poussière des piste et sous un soleil torride, fait que vous avez effectivement l’impression d’être en afrique. Eliane m’expliquait que les colonisateurs ont essayé de faire travailler les indiens, premiers habitants du Brésil, mais que ceux-ci ont refusé catégoriquement de se laisser prendre au jeu (si on peut dire jeu) Pourquoi travailler et gagner de l’argent quand tout pousse autour de vous, qu’il y a des fruits, du gibier, des poissons, de l’eau, la plage, etc. Devant cette situation, les négriers sont nés avec toute l’atrocité inhérente à l’esclavage. Camila a donc du sang indien, africain et européen. Il n’y a pas a dire, les enfants issus de mélanges sont les plus beaux et les plus vifs. Je vais me chercher une hôtesse de l’air, née de parents Chino-Camerounais et vivant en Amérique du sud. Tiens, petite question, (je ne sais plus les numéros) Quel est le nom donné par les brésiliens aux pays suivants : Pérou et Cameroun et donnez leur traduction.
Revenons à Sao Luis. L’ancienne ville est construite sur une île. Si vous avez cherché la réponse aux questions du jeu, vous savez maintenant qu’elle fut créée par un français. IL reste de cette période plusieurs noms de rue et d’hôtel dans la ville. Les hollandais se sont alliés avec des tribus indiennes pour bouter les français hors de la ville (et pourtant maintenant nous sommes sur la même longueur d’onde puisque nous sommes les deux pays à avoir répondus intelligemment non à la constitution, comme quoi les temps changent). Puis les hollandais ont reçu la monnaie de leur pièce, les portugais les ont foutus dehors (bien fait, on peut voter la même chose, mais avoir quand même son honneur !).

De ces époques, il reste plusieurs maisons de type coloniales, plusieurs églises qui sont reliées les unes aux autres par des souterrains. San Luis était une des premières villes à posséder un réseau de distribution et d’évacuation d’eau. San Luis est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Même si cette ville n’ai pas encore assez mise en valeur, plusieurs maisons ont été restaurées et des façades entières sont recouvertes de carrelage de type portugais (pour ceux qui connaissent dans le style du centre de Lisbonne). D’autres maisons n’ont pas de carrelage, mais sont recouverte de couleur vive en générale bleue, ocre et tout cela mélangé au blanc des façades des palais officiels. Question suivante ; Quel est le nom du Gouverneur actuel et surtout qu’elle est le nom de la famille dominante qui a eu en son sein dernièrement un Président de la république et un gouverneur ?

Bon j’arrête là pour aujourd’hui. Nous sommes le 31 décembre 2005, je ne sais pas quand je reprendrai ce blog, puisque nous repartons dès demain matin de bonne heure sur les routes en direction de Bahia. Je profite de ce blog pour vous souhaiter à tous :

UNE TRES TRES TRES BONNE ANNEE 2006 pleine de joie et de bonheur. Que votre santé vous permette de profiter pleinement de la vie, bref de vous éclater dans vos passions existantes ou à venir.

GROSSES BISES A TOUS.

30.12.05

Entre mer et terre .... le paradis

Vendredi 30 décembre au matin et toujours à Sao Luis

Je vais finir le carnet de bord concernant notre voyage au bord de la mer, dans les dunes. Je ne sais pas si je vous l’ai dit, mais ces dunes de sables représentent 155 000 hectares. Bon, je ne résiste pas, question facile pour se remettre dans le bain du concours : cela fait combien de kilomètres carrés ?
Ce matin là, nous sommes partis dans une frêle embarcation à moteur, nous quatre, une autre famille de 4 personnes et un chercheur qui a passé 10 en France et qui étudiait la vie des pêcheurs dans cette région du Brésil ‘super intéressant le prof). Nous sommes partis plein d’espoir et raison ….. sous une pluie naissante, pour continuer sous une pluie tropicale. Pour ceux qui connaissent la pluie tropicale je ne vous apprendrai rien en ce qui concerne sa violence et son pouvoir d’incrustation quelque soit les vêtements que vous portez (de toute façon vu la chaleur, l’eau est chaude et il n’y a presque pas de vêtements)

An bout d’une petite heure de bateau, la pluie s’est dissipée et nous avons fait escale sur le bord du fleuve pour prendre une bonne gorgée d’alcool, grand remède des aventuriers que nous sommes (pour le régime, c’est définitivement foutu !). Tout autour de nous il y avait des singes. Les plus vieux et les plus jeunes venaient jusqu’au bar pour voler de la nourriture. Quelques touristes (d’autres embarcations) donnaient à manger directement de la main à la main !! Bon, l’imbécillité humaine n’a pas de limite. Après nous avons repris le bateau, visité un phare et direction une bande sable qui sépare le fleuve de l’océan atlantique. Un rêve !! Du soleil, de la chaleur, une eau de mer chaude (oui l(atlantique est chaud au Brésil), l’eau du fleuve encore plus chaude et une table pour boire notre caipi, notre bière et manger à 5 mètre du bord de l’eau. Paradisiaque vous dis-je !!! Bon autant vous le dire tout de suite, Paris plage a du souci a se faire pour la comparaison.

Nous avons passé l’après midi a farnienter, à nous baigner, à papoter, bref à ne rien faire QUE BOM !!

Pour ce qui est du paysage le long du fleuve, imaginez des kilomètres de palétuviers de chaque côtés du fleuve et de temps en temps des palmiers ou des dunes de sable. Dame nature fait quand même bien les choses. Je dis dame nature parce que Benoît qui rentre dans une période mystique, se pose des questions sur la création d’un tel paysage et est maintenant plein de doute. Encore quelques années au Brésil et il va rentrer dans les ordres. C’est peut-être lui le futur pape (Benoît XVII – voir ci-dessous).

Au retour le soir nous avons pris …… une caipi et regardé une troupe de danse locale avec des danseuses pas mal du tout. Il faut dire que les costumes brésiliens n’ont rien à voir avec les costumes auvergnats ou alsaciens. Ici c’est plutôt peu de tissus et beaucoup de couleur.

Dans un prochaine article, je vous parlerai de la cuisine locale. Là nous descendons prendre notre petit déjeuné.

29.12.05

Noël au Brésil

Jeudi 29 décembre Sao Luis Hôtel Abbeville

Bon, c’est comme cela, nous choisissons sans le savoir des hôtels avec des noms français. Il faut dire que le nord du Brésil est fortement influencé dans ses noms par la France Question 7 : Pourquoi ? Question 8 : Il y a un autre pays européen qui influence Sao Luis dans ses noms de rues, Lequel et pourquoi ?Revenons quelques jours en arrière pour vous parler (clavierriser (mot déposé par moi)) de Noël.

C’est vrai que cela fait très bizarre de voir le Père Noël avec de la neige autour de lui sous 35 degrés à l’ombre. Les brésiliens sont quand même débrouillard pour pouvoir faire tenir la neige pendant un mois !!! Les Shoppings (centres commerciaux en français) sont tous décorés et même très bien décorés. Il y a les photos du Père Noël et des enfants sur les genoux, bref la panoplie complète de noël.

Le 24 au soir, nous avons été accueilli par la famille d’Eliane et la belle famille du petit frère d’Eliane. Ils avaient fait un grand buffet ma foie super bon. Toute la soirée a été organisée dans la cour d’une maison sous le regard bienveillant de Jésus. Ici une multitude de maison possède un dessin, une statue, un graph. dessiné sur les murs ou sur du bois, des cartes postales ou autre de Jésus ou de la vierge. Ce soir là, il y avait une phrase en portugais pour dire que Jésus vous accompagne aussi dans les moments difficiles. Avant le repas, nous nous sommes tous rassemblés près des plats, l’hôtesse de maison à fait un discours pour remercier tout le monde d’être venu (environ 30 personnes) et les organisateurs du banquet. Après, nous avons écouté sa plus jeune fille faire un discours sur la religion et ses bienfaits. Une des nièces d’Eliane à lu un chapitre de l’évangile selon quelqu’un, puis nous avons terminé par une prière en formant un cercle et en nous tenant la main. C’est la première fois que Benoît me donnait la main, nous avons encore du mal à nous en remettre. Bon autant vous dire que je n’ai pas tout suivi d’abord parce que je ne possède pas la langue, et puis surtout je ne connaissais pas grand-chose à tout cela ! Ceci dit, au Brésil, la religion est hyper importante. La majorité de la population est croyante. Je prends les paris, le prochain pape sera brésilien. Lors de cette mini cérémonie, plusieurs religions, mais toutes de base chrétienne, étaient représentées. J’ai vu depuis la rue, plusieurs messes aussi bien dans des églises que dans des garages ou maisons. Tous les offices étaient pratiquement pleines. Dans un des villages il y avait même du monde dehors. Les prêtes utilisent la sono pour leurs prêches et même pour l’ensemble de l’office. Tout cela dans une grande gaieté, avec des orchestres, des guitares ou tout autre instrument permettant d’entraîner la foule.

La rue grouille de monde, il est de tradition de sortir sa sono, voir sa télévision et chacun peut écouter ou regarder sans même forcement se connaître. Bien sûr, tout cela fait un peu cafarnaum (tiens un mot que je ne sais pas du tout écrire) chaque sono voulant couvrir l’autre. Vous ajoutez à cela les pétards et les feux d’artifices et vous obtenez la soirée de noël.

Entre temps, les uns et les autres sortent et rentrent pour saluer les voisins ou les copains, mais à minuit chacun revient au nid pour se souhaiter un « Felice natal » (prononcez fe-lisse nataoul ». Donc vous imaginez le Claude, ne connaissant personne et pratiquant l’accolade à chacun pour dire « Joyeux Noël et je te souhaite plein de bonnes choses». J’ai donc fait cela 5 ou 6 fois avec Eliane et ses sœurs et j’ai voulu ruser. Je suis sortie dans la rue pour attendre que cela se passe. Et là : c’est le drame. Dans la rue ils font la même chose !! Seul problème dans la maison tout le monde savait que je ne parlais pas portugais, mais pas dans la rue !! J’ai donc fait je ne sais combien d’accolade en baragouinant un semi espanico-portugais. Je pense que beaucoup de brésiliens se demandent encore qui un ce chauve qui est si incorrecte et que l’on ne comprend pas. Que d’expérience quand même !

Nous avons fini la nuit à l’hôtel ou je me suis terré jusqu’au lendemain matin de peur des accolades.

En tout cas un grand merci à la famille d’Eliane de nous avoir reçu aussi bien et aussi gentiment. Ce noël est une grande expérience qui restera dans ma mémoire.

Retour à Sao Luis

Jeudi 29 décembre au soir

Nous sommes dans un nouvel Hôtel à Sao Luis. Plein de choses (agréables) se sont passées depuis le début de la semaine. Seulement voilà, c'est le soir et nous avons faim.
Je me dois de vous raconter le soir de noêl et la suite du voyage. Vous avez ci-dessous deux nouveaux textes sur notre séjour.

Bonne lecture

Claude

Ps : Quelque part je vous plains. Je viens de voir au journal télévisé du Bresil, la situation météorologique en Europe. Bon soyons francs, quelque part je vous plains!
Nous aussi, nous avons nos soucis, la clim est quelques fois trop forte et nous trouvons de temps en temps l'eau de l'atlantique un peu chaude. Ah que de soucis ! Bon quelque part je vous plains!

Désert

Lundi 26 décembre, suite de la journée.

Je connais enfin une partie de la surprise. Nous avons prie le 4x4, traversé une rivière sur un bac (non détourné) pris une piste de sable de type Paris => Dakar en nous ensablant une fois à l’aller et une fois au retour. Je dois dire que je tire mon chapeau à Benoît. Il n’a pas l’habitude de conduire dans du sable, et malgré les efforts réels de la voiture de devant pour nous planter, il a sut éviter les pièges et nous emmener jusqu’au bout. Il fallait voir les gerbes de sables blancs autour de la voiture, les embardées du véhicule de devant et donc des nôtres et aussi les trous et bancs de sables mous au milieu des côtes. Moi j’ai refusé de prendre le volant, je connais mes limites dans ce genre de situation. Je suis du genre à abandonner le véhicule et continuer à pieds. Revenons à notre journée. Du sable, des dunes de sable, des montagnes de sables d’après Camila, une chaleur torride et au bout de 30 minutes de 4x4 et d’une petite heure de marche (pieds nus, c’est bon pour la plante des pieds) un petit lac bien chaud et bien sûr le bienvenue. Quelle joie de baigner dans une eau super chaude au milieu de nul par. J’ai eu une bonne approche du désert, notamment cette impression de chemin sans fin et sans repère. Une mention spéciale pour Camila qui à l’aller s’est laissée porter mais au retour a demandé à marché. Une deuxième mention pour Eliane qui nous a réservé le package et organisé ces journée. Conclusion de la journée, Benoît a apprit à conduire un 4x4 dans le sable, avec des gerbes de sables impressionnantes, des débords dignes du Dakar, moi j’ai appris à sauter dans un 4x4 en marche pour ne pas le planter, Camila a apprit à mettre la tête sous l'eau sans avaler la tasse et Eliane à apprit à rester zen dans dans un Troler qui part dans tous les sens avec une fille qui veut dormir.

Demain une autre journée nous attend dès 8h30 avec de nouveau une surprise !!!

La pensée du jour revient à Benoît : La bière ne fait pas grossir, d’ailleurs tous les brasseurs te le diront, c’est l’eau qui fait gonfler (Benoît Déc 2005).

Une histoire d'amour !!!

Lundi 26 décembre dans une Posada à ….

Nous sommes quelque part au Nord Est du Brésil, mais je ne dois pas savoir où ! C’est une surprise. Je vous en dirai plus lorsque moi aussi j’en saurai plus.

En attendant, il faut que je vous parle de la nouvelle amie de Benoît. Eliane, ne lis pas ces lignes, cela va être torride ! En faite, depuis le début de cette expédition, nous ne sommes pas deux mais trois dans la voiture. Benoît, moi et Garmina. Nom dont je n’arrive jamais à me souvenir que j’ai donc rebaptisé en Carmina Burrana, puis en Carmina. Elle nous donne plein d’indications. Benoît fait très attention à elle et même à cause d’elle, il perd de temps en temps la boussole. Vous l’avez deviné, c’est un GPS (pour les aubois une boussole reliée aux satellites, qui nous situe sur une carte, donne notre position, la température, la hauteur, la vitesse.).

Le seul problème, c’est que des fois cet engin perd la boule et Benoît avec. Il est même arrivé à Benoît de faire plus confiance à Carmina, qu’à moi ! Motif de divorce entre nous ! Le pire est quand Carmina nous situe de dehors de la route. Là Benoît ne se contrôle plus, il l’implore de faire attention, il la regarde avec des yeux de chien battus, il lui parle, bref il déraille, ce qui me fait beaucoup rire. Cependant il a bien fallu plusieurs jours pour que j’ose remettre en cause par des petites plaisanteries toujours de bon goût leur relation si profonde. Mais le pise était à venir. Figurer vous que bien que les routes soient souvent droites au Brésil, il arrive qu’il y ai des virages, et que logiquement Carmina nous indique une route devant être au Nord dans la tête de Benoît et qui d’un seul coup (et pour quelques kilomètres seulement) soit orienté à l’Est avant de prendre un autre virage devant nous remettre dans la bonne direction. Et là !! c’est le drame !! Carmina et Benoît ne sont plus sur la même longueur d’onde. L’œil humide Benoît scrute désespérément l’écran de Carmina, lui touche les boutons d’abord avec douceur, pus avec certain énervement et enfin avec dédain. Il décide pour bien marqué sa réprobation de demander son chemin au premier quidam venu (qui entre nous, plus nous avancions dans le pays, moins il nous comprenait du premier coup). Pour bien enfoncer le clou et pour marqué à sa douce qui est le maître, Benoît demandera en général à deux quidams sa direction. Imaginez la joie de Carmina et de Benoît lorsque quelques kilomètres plus loin, ils seront de nouveau en accord. En général ces retrouvailles seront ponctuées par un : « Ah, c’est mieux comme cela ! Tu vois, c’est quand même pas mal ce truc, j’ai bien fait de l’acheter !!

25.12.05

Le vrai Brésil

Dimanche 26 décembre 2005 après la plage et la siesteTout d’abord, bonjour à la famille Bernier and Cie qui vient de nous rejoindre sur ce blog.

Ensuite question qui devrait je pense être la 5 ou 6 ème : Qu’est-ce qu’un Rapaz au Brésil ?

Enfin et avant de reprendre le récit de notre voyage, je vous envoi un Félis natal (orthographe non garantie).

Nous en étions resté à la sortie du bas détourné et à la recherche d’une posada. Nous avons donc repris la route en espérant avancer un maximum afin de nous rapprocher le plus possible de notre but ultime (du moins celui de Benoît : Eliane (ce que cela ne vous fait pas faire quand même l’amour !!). Eh bien ce sera loupé pour ce jour là. En effet, nous avons pris des routes qui n e portait que le nom de route. De l’asphalte bourrée de trous plus gros et plus profond les uns que les autres. A tel point que nous nous sommes relayés plusieurs fois au volant du Troler tellement nous étions fatigués par la conduite. Même les pauses bière ont été abandonnées. Une seule pensé, trouver une posada, manger et dormir. Nous avons pris des routes de plus en plus petites et de plus en plus mauvaises. Enfin, alors que la nuit était tombée, nous avons atterrie au fin fond du Brésil, dans un village sur une route en cul de sac. Là ; il y a avait le choix entre une posada de type rustique et …. rien ! Imaginez, une maison de type rural des années 20 avec des gens charmant dedans mais une douche dans les WC, une chambre plaine de moustiques, des moustiquaires à trous, de l’eau filtrée pour boire, mais une évidente bonne volonté pour nous servir. Nous avons demandé une caipi pour nous changer les idées et là incroyable mais vrai, il n’y avait pas de caipi ! C’est la seule posada du Brésil qui n’a pas de caipi !! Nous avons donc été à l’épicerie acheter de l’alcool. Nous avons découvert une boutique superbe ! Terre battue, balance à l’ancienne sans même d’écran de lecture, une aire de vente immense pour que les gens discutent sans se gêner les uns les autres et surtout pendant notre présence, l’épicier à vendu par deux fois des épices. Il a pris plusieurs épices qu’il a mélangés dans un grand plateau sur la balance et mis tout cela dans un papier kraft. Le brésil profond vous dis-je ! Bon, nous nous étions là pour notre bouteille, et c’est la fille de l’épicier qui s’est occupée de nous, vous savez, celle que tous les mecs le soir attende à la fermeture de l’établissement. Nous avons joué les gentlemans français et avons-nous même descendu de tout en haut la bouteille promise qu’il a fallu dépoussiérer. C’est preta, la fille de la maison qui nous a préparé la caipi. Il faut dire, que nous avons vu défiler toute la famille, les amis, le photographe du village et même les autres sans savoir qui c’était !

Le soir Benoît m’a donné un cours pour dormir sous une moustiquaire. Grand moment de ma vie !! Il faut se glisser sous la moustiquaire alors que l’on ai déjà dans le lit. Bah oui, mais quand c’est Benoît, ça marche pas ! Bref, j’ai accroché la moustiquaire au quatre coins du lit de Benoît et bonne nuit ! Moi je suis sortie sur la place du village écouter de la musique parmi les habitants du village autour d’une télé couleur mise à disposition de tous par le cafetier. Les jeunes eux, en dehors de lorgner vers la fille de l’épicier qui était sous l’aile protectrice du père, jouaient au billard américain (je pense que c’est son nom, c’est celui à plusieurs boules de couleurs). Question 6 : Donnez le nombre de boules et leurs couleurs pour jouer à ce billard, et pour le fun, donnez les grandes lignes des règles du jeu.
Le lendemain matin, nous nous sommes rendu compte que notre jauge à essence (gasoil) était bien basse et avons demandé ou était le posto (en brésilien dans le texte). Et là surprise, il n’y an a pas ! Mais pas de problème on va vous en trouver, il y a justement sur la place du village le bus qui est là, il suffit d’en siphonner quelques litres, de payer et le tour est jouer. Au Brésil quelque soit le problème il y a toujours une solution et toujours des gens pour s’occuper de vous (nous avons même trouvé ce jour là un propriétaire de Troler pour nous rassurer sur un bruit anormal de notre véhicule).

Ce jour là, nous avons quitté sous un soleil de plomb l’état du Minas Géras et celui de Bahia pour entrer dans le Piaui. Question 7 : Donnez la description des drapeaux de ces trois états, le nombre d’habitants et les capitales.Le Piaui est un état de réputation pauvre, aride et un peu en retrait par rapport à tous les autres états du Brésil. Et bien pour nous, c’est la plus beau, le plus propre et surtout celui ou les routes sont normales. Nous l’avons surnommé la Suisse du Brésil. Seul la Capital dont vous avez trouvé le nom est peu accueillante et même décevante. Que de beaux paysages. Vous imaginez des montagnes de type « vallée de la mort » mais avec de la végétation, des animaux, un ciel bleu et des points de vue sur des kilomètres à vous couper le souffle. Une merveille à connaître absolument si vous venez au Brésil.

Nous avons terminé cette journée en passant dans l’état du Maranao sous un orage tropical et sur une route ou j’ai bien cru vivre plusieurs fois mes derniers instants tellement mes copains routiers brésiliens s’en sont donnés à cœur joie. Nous ne prendrons plus la route la nuit jusqu’à la fin de notre voyage. Nous avons fini la première partie de notre périple le vendredi soir en ayant parcouru 3.500 kilomètres heureux de notre périple et même un peu fier de nous et de notre copine Garmina dont je vous parlerai bientôt.

Je vous laisse nous allons à la piscine et nous rafraîchir au ….. hammam. Au retour, je vous raconterai notre vie à Sao Luis, réveillon de Noël et les spécialités gastronomiques.

24.12.05

Ces derniers jours ...

Samedi 24 décembre au matin (+ de 40 degrés hier soir)

Je vous écris depuis ma chambre d’hôtel de Sao Luis. Cela fait maintenant 4 jours que je ne vous ai pas donné de nouvelle. Et pourtant si vous saviez tout ce que j’ai a vous dire ! Reprenons au commencement.

De mémoire, la dernière fois que j’ai donnée de mes nouvelles, c’était mardi matin. Ce jour là nous avons enfin fait de la piste Que bom !!! Comme on dit ici.

De la vraie piste avec de la terre, des creux, des bosses, des flaques d’eau et de la boue. Comme d’habitude, j’ai pris le volant le matin et Benoît l’après midi.

Nous sommes rentrés de plus en plus dans le « Brésil profond ». Toujours autant d’églises et de matchs de foot, les uns et les autres attirants tout autant de monde.

Sur la route, nous avons croisée plusieurs bêtes. Des vivantes et des mortes. Lorsque qu’une bête est morte sur le bord du chemin (ou même des routes), une colonie de rapaces est soit en l’air parce que la carcasse est encore chaude, soit directement sur la bête à déchiqueter la viande. C’est toujours un spectacle impressionnant. Puisque l’on parle des animaux, je vais vous faire une liste à la Prévert de nos rencontres : Anes, chevaux, vaches, zébus, araignées (grosses), serpents qui par deux fois sont passés sous la voiture mais toujours vivant. Ils étaient longs, gros avec une petite tête (non Denise ne dis rien sur les blondes svp) et un gros corps de couleur noir et doré. J’ai du vaincre ma phobie des serpents pour ouvrir ma fenêtre et en prendre un en photo. Berk !! Je continue la liste : moustiques (mes seconds copains après les camionneurs, mouches, papillons. Bon là aussi une petite explication sur les papillons. Hier, dans l’Etat du Piaui (prononcez -pi a oui-) nous avons croisé un nuage de papillons jaunes clairs sur 20 kilomètres. Je n’ai jamais vu autant de papillons de ma vie. Les kamikazes étaient en formation et bombardaient notre par brise, et les autres nous escortaient le long de la route. Pas mal de mort du côté des attaquants, aucune perte du notre. Nous avons été escorté en tout sur près de 40 kilomètres. Incroyable !! et magnifique !!!!, je continu la liste : chats, chiens (à se méfier, ici il ne sont pas à leur mémère, mais errants, donc méfiance !). Plus nous allions vers le nord du pays, plus les vaches et les chèvres maigrissaient (bon, ça va ! j’en entends qui disent que cela ne s’applique pas au Claude !!) Enfin, un salut particulier aux oiseaux : des rouges, des bleus, des jaunes etc. Des chants d’oiseaux plus beau les uns que les autres mais que malheureusement je n’ai pu comprendre, mon brésilien étant toujours aussi mauvais.

Pour en revenir à un ordre chronologique du voyage, nous sommes arrivés dans une ville qui s’appelle Sao Francisco (sur le fleuve du même nom) et avons découvert un vieux pont plus que centenaire, interdit au véhicule de plus d’une tonne (la tonne brésilienne est des plus fluctuante si j’en juge par le poids des véhicules empruntant ce pont. Dès que je peux mettre une photo du pont, vous verrez, c’est étonnant à voir. Sur ce pont pouvait passer des voitures, des trains, des vélos et surtout maintenant des motos. Question 3 Donnez le nombre de motos construisent par jour dans la ville de Manaus et ce, toutes marques confondues. Vous imaginez bien que si je vous pose la question, c’est que la moto ici est importante. Vu l’état des pistes et surtout le prix des voitures, la moto est reine. En général utilisées par les 30, 40 ans, elles remplacent de plus en plus le cheval et l’âne. Ceci dit, les ânes sont toujours roi et servent à tout avec leurs copains les bœufs. J’imagine que ce que je vois en ce moment ressemble fort à la campagne française (pour les animaux domestiques) du début du vingtième siècle. Quand aux chevaux, ils sont toujours utilisés par les vachers qui contrôlent les troupeaux (sur les pistes et les routes !) du haut de leurs montures. Tout à fait lestroupeaux et les cow boys des films des années 50.

Le soir, nous avons fait escale dans une espèce d’auberge type VVF mais en un peu plus concentrationnaire. Propre mais pas très accueillant ! Ce soir là, un Claude pas très en forme qui est vite allé ce coucher pour mieux repartir le lendemain et a abandonné Benoît à son triste sort. En plus, pas de caipi, une soirée loupée quoi !!!.

Le lendemain justement, ce fut l’apothéose du voyage ! Nous repartons en pleine forme, direction le nord et toujours en quête de nos pistes. Eh bien , pas la peine de chercher, il n’y a pas de route et devons emprunter des voies en terre ou lorsqu’il y a quand même de l’asphalte, les trous sont tellement grands ou profonds que nous recherchons les bas côtés quand ils existent pour mieux rouler. Cerise sure le gâteau, nous avons pris une piste complètement inondée (bref coupée).Vous nous connaissez ! Nous voulions passer et ne pas faire demi tour. Nous avons franchi des « marres » d’eau et de boue. Impression lorsque l’on voit de l’eau au dessus des roues du 4x4, la véhicule qui part de gauche et de droite, le pare brise recouvert d’une boue rouge (bref on ne voit rien) et un bruit de moteur qui nous assourdit complètement. J’adore !!!! et Benoît aussi. Que d’émotion et qu’elle chance de ne pas s’être planté. C’est là que l’on voit l’utilité d’un 4x4 et non pas sur la place de la concorde. Une mention spéciale pour notre Troler. Question 4 : Donnez le maximum de caractéristique de notre Troler (lieu de fabrication, année de naissance, production etc .).

Mais la journée n’était pas finie, loin de là. Nous avons détourné un bac (bah oui, à défaut de le passer en France, il faut bien le détourner au Brésil !).

Je vous explique : Nous avons pris une piste qui se terminait après plusieurs heures de route et une carte pas très à jour dans un fleuve en crue. Nous avons trouvé un petit jeune (eh oui, c’est avec ce genre de phase que l’on marque son age) qui était avec sa barque et lui avons demandé si il y avait un bateau pour nous passer avec la voiture. Nous avons vu revenir un bateau avec une coque de 1,50 de haut, donc pas très pratique pour monter un 4x4. Après discussion avec les marins du bateau, Benoît est parti à la rencontre de deux barges plates qui font la liaison sur le fleuve Sao Francisco à quelques kilomètres de là. Je suis resté seul, abandonné par mon binôme près de la voiture, mais surtout au milieu des oiseaux et de leurs chants. Quelques quart d’heures après, Benoît est revenus avec un des bacs, qui a délaissé sa rotation pour venir nous prendre et nous ramener sur une des rives du Sao Francisco. Incroyable non ? Vous imaginez une péniche à paris se dérouter pour me prendre sur le pont de Tolbiac et m’emmener à st Michel ? Eh bien c’est plus ou moins cela qui s’est passé. Fortiche non ?

Après un tel exploit nous voulions respirer un peu et aller tranquillement vers une posada. Et bien non, il n’en fut rien, mais comme je dois aller à la plage je vous raconterai la suite plus tard.

Je profite de ce blog, pour vous souhaiter à toutes et à tous un joyeux noël Je suis loin de vous par la distance mais très très prêt de vous par le cœur. Grosses bises à tous.

20.12.05

Pensée du matin

Mardi 20 décembre au matin

Je vous écris depuis ma chambre de l’appart hôtel «La Défense » de la ville de Montes Clarr² os dans le nord du Minas Géras (état central du Brésil). Il y a un dépliant (en français et en brésilien) à la réception de l’hôtel ventant l’arche de la défense et son ouverture sur le ville de Paris. Encore un coup de pub du Président du département des Hauts de Seine !!

Une petite pause dans ces carnets de routes pour vous parler du paysage et de l’agriculture. Ce qui est le plus étonnant, c’est la verdure. La couleur verte est omni présente. Toutes les nuances du vert sont sous vos yeux. Nous avons traversé des petites chaînes montagneuses, des plateaux, des plaines, des parties très vallonnées, et partout la même verdure. Du vert tendre en passant par le vert des champs cultivés, le vert des orangers ou des eucalyptus pour finir par le vert très foncé des arbres plus que centenaires de l’ancienne mata grosso. Bref un nuancier à mettre entre les mains des apprentis dessinateurs (suivez mon regard).

Je viens de vous parler des eucalyptus. Une question nous taraude l’esprit avec Benoît : Que font-ils de tout ces eucalyptus? Nous avons tout imaginé. Essence pour les saunas, extrait pour les médicaments, bois pour les meubles, etc. mais rien n’est très convaincant ! Nous lançons donc un appel aux lecteurs de ce blog : Que peuvent faire les Brésiliens de tous ces eucalyptus ? Ceci est une question en dehors du jeu mais qui est dès plus intéressante pour satisfaire notre légitime curiosité et oserions nous le dire, pour votre culture générale. (Réponse rapide souhaitée sur mon adresse hotmail.com).

Au passage, nous avons vu des plantations d’oranges, ‘une grande première pour moi qui ne connaissait que les essais fais par ma mère en appartement parisien de la culture des oranges. Bon, maman, soyons francs, tu as encore pas mal de boulot pour les égaler !!

Quand on voit toutes ces terres, la présence des fleuves, le soleil, les pluies et le nombre d’habitants du Brésil, on se dit que demain le Brésil pourrait bien être le garde mangé de la planète. D’après mon ôte, seul 18% des terres sont exploitées par l’homme. Vous ajoutez à cela un savoir faire certain pour l’élevage des animaux et vous comprendrez que si le monde était moins con, il serait possible de mettre de l’argent dans la mise à niveau de l’agriculture brésilienne pour nourrir d’abord ses propres habitants et après une bonne partie du reste du monde, et ce, sans pour autant faire appelle à des techniques de cultures intensives.

J’en reviens aux couleurs que nous avons sous les yeux. Très souvent au milieu de ce vert, il y a de grandes bandes rouges. C’est la terre du Brésil. De la terre qui est ravinée par les pluies tropicales. Des coteaux entiers sont à nus, complètement écorchés par les intempéries. Le bord des routes sur plusieurs mètres est rouge, des fontis sont présents tout du long de la route, voir sur la route (attention aux camions, cela les rends fous !!) Je vais essayer de prendre cette écorce rouge en photo et vous les mettrais sur le blog en fin de séjour. D’après Benoît, c’est la même couleur de terre qu’en Afrique. Je pense que je vais faire un saut en Afrique pour vérifier.

Bon, je vous laisse imaginer le paysage et vais faire du bruit pour réveiller Benoît et préparer notre départ pour de nouvelles aventures. Il est quand même 10h00 en France, il est temps de se mettre debout non !! Ah, au faite, hier soir j’étais dans mon élément : 38,4 degrés ! Un régal !!!!

Et les pistes alors !!

Lundi 19 décembre

Rendez nous nos pistes !!!

Quelle honte, quelle insulte, quel désespoir !!! Nous avons choisi méticuleusement nos routes sur une carte brésilienne, les plus dures, les plus en terre, les plus lentes !!! Et bien devinez quoi ?? ils les ont toutes modifiées en routes praticables !!! De l’asphalte !! Rien que de l’asphalte. Bon évidemment il y a des trous larges et profonds qui oblige tout le monde à passer de gauche à droite de la route et à piler au dernier moment. Mais bon, nous on voulait des pistes, pas des trous !! Bref une journée sympa mais un peu lourdingue sur le plan route.


Ceci dit, j’ai quand même retrouvé mes amis camionneurs qui doublent en haut des côtes, qui se déplace d’un seul coup sur la gauche quand vous doublés, bref mes amis quoi !!

Ce midi nous avons fait halte dans un restaurant avec buffet à volonté et viande grillée emmenée à table !! Rien que cela, ça fait oublier les contrariétés de la route.

Demain départ vers 9h00 (Benoît voulait un petit à 7h30, la bière lui monte à la tête !!!) et nous devons emprunter des petites routes pour monter vers le nord du Brésil via un fleuve qui s’appelle Le San Francisco.

Précision technique : faute d’Adsl, les photos seront sur le site à mon retour à Resende.

Question 2 : Quelle est la particularité des bateaux du San Francisco ?

C’est exact, mais c’est bon signe pour le pays……l’économie va s’en trouver améliorée par des liaisons plus rapides et moins dangereuses.
Mais demain à nous la boue, les pistes glissantes et l’eau….

Mise en bouche

Dimanche 18 décembre

Bien, autant vous le dire tout de suite, nous avons pris du retard dans la mise à jour du blog. A vrai dire, hier soir (soit dimanche soir) nous sommes arrivés sous la pluie au nord de Bel horizonte. Nous avons choisi un hôtel fazenda entièrement fait dans des produits recyclés (c’est mon boulot qui déteint). Une merveille !! Nous nous sommes précipités dans le sauna humide (hammam en français). Ce sauna avait en son centre une piscine qui communiquait directement à la piscine extérieure en passant en dessous d’un mur. Un vrai régal !!!! Après nous avons disserté autour d’une caipirinha. Il faut dire pour être honnête qu’à notre arrivée ils nous avaient offert un verre de cachaça à boire cul sec !!! Je rappelle à certain qui je dois normalement maigrir pendant mon séjour Bon c’est mal barré !!! Vous comprenez maintenant pourquoi hier nous avons mis la mise à jour du blog de côté.

En plus avant tout cela nous n’avions pas chômé. Debout dès 8h00 (bah oui de bonne heure pour des vacances) et direction le nord via des pistes en terre. Je conduit le matin et Benoît l’après midi. Les pistes en 4x4 c’est intéressant, passionnant, des fois stressant mais c’est absolument génial !!

Benoît à pris une petite habitude que je suis obligé de partager avec lui sinon je passerai pour quelqu’un de très incorrecte, nous devons obligatoirement faire une pause toutes les 2 ou 3 heures pour prendre une bière très fraîche (le premier qui ose faire un commentaire s’exclu du mouvement lui-même. Pour ce qui esrt de Benoît, vu son age très avancé, je l’encourage à boire pour ne pas qu’il se déshydrate.

Bon, je laisse le clavier à Benoît

Bon, c’est à moi. Claude a déjà tout dit, sauf qu’il s’arrête toutes les heures pour pisser (c’est moi qui boit, c’est lui qui évacue!!!!!) .
Nous avons passé une première journée excellente et comme le dit Claude, qui s’est terminée magistralement dans un hammam couplé à une piscine.
Comme vous le voyez, tout va bien, pour l’instant…………

Bon je reprends le clavier pour poser la première question 1: Qui sont les INCONFIDENTES

17.12.05

Début de l'aventure

Pour ce voyage, vous aurez des articles écrient à deux mains. Nous avons décidé Benoit et moi de prendre chacun son tour le clavier.

Arrivé ce matin à Sao Paulo sous la pluie, d'abord fine puis tropicale. Après, que du bonheur !! 35 degrés, piscine, caipérina, sauna etc ...

Ce soir nous regardons la route à venir, et nous préparons le 4x4. Mais avant on va se jeter une petite bière, voir une caipi !!!

Bon vous le voyez, le travail m'attend. Courage aux parisiens et autres français qui sont sous les frimas de l'hiver. j'essaye de penser à eux !!

Ah, si une autre nouvelle importante, nous avons decide de creer un blog de nos idees politiques afin que le monde n ignore plus nos pensees profondes. Oui les chevilles vont biens merci !!!!!

Enfin, je ne sais pas si je vais faire un jeu, tout dependera des acces au net et des efforts physiques que nous ferons.

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