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11.9.11

Vacances 2011


J'ai abandonné ce blog malgré le nombre de pages encore consultées.

Je viens de faire un fabuleux voyage en INDE, avec une amie. Ce pays est aussi dépaysant et pationnant que le Brésil. Pour ceux que cela interresse, nous avons fait un autre blog.
A bientôt

19.12.10

Incroyable mais vrai !

Je ne vais plus sur ce blog depuis longtemps et pourtant je viens de constater qu'il y a toujours des visites !!

Si vous voulez que je reprenne mes notes de voyages, laissez un message.

A bientôt

Bresisol

2.1.09

Claude, le retour











Bientôt, je vais vous faire un petit résumé de ces 2 ans et demi de silence !

Préparez vous au pire !!

9.7.06

Solidays




Cela fait 3 ans que je réserve mon premier week-end de juillet à Solidays. Cette année, j’ai entraîné avec moi mon fils Pierre et sa copine Claire. Je pense qu’ils vont se souvenir de leur passage sur l’hippodrome de Longchamp.

Ce festival est unique. Il permet de rassembler en un même lieu le côté festif de tout festival avec une affiche tellement riche que l’on rage de ne pouvoir tout écouter , de rencontrer des associations sur des sujets aussi important que le Sida en France ou dans le monde, les enfants soldats, le handicape dans notre société, l’exclusion des minorités, bref d’aborder des sujets dont on entend parler dans les médias sans réellement en discuter avec ses proches.

Puisque nous parlons des proches, j’étais à Solidays avec un couple d’amis, et notre conversation du week-end à tourné autour du thème suivant : qu’est ce que le handicape ? Des handicapés peuvent ils avoir uns vie sociale (mariage, enfants, etc ) comme tous membres de notre société ? Si vous avez des avis sur la question, n’hésitez pas à me les communiquer, nous n’étions pas sur la même longueur d’onde, et nous avons besoin d’arguments extérieur pour avancer dans notre réflexion.

D’autres questions ont été abordé pendant ce Solidays. Pourquoi le spays d’Afrique douloureusement touchés par le VIH, n’ont pas accès à la trithérapie (qui ne soigne pas le VIH, mais permet simplement de « mieux » vivre), pourquoi les laboratoires pharmaceutiques refuse à ces pays les médicaments génériques vendus 10 fois moins cher que que les médicaments de marque, pourquoi le vice président du syndicat de l’industrie pharmaceutique n’a pas été obligé de répondre de ses paroles devant un tribunal européen quand il ose dire « je ne vois pas pourquoi nous devrions donner des médicaments gratuits, on ne demande pas aux constructeurs automobiles de donner des voitures » . Je souhaite à ce monsieur de ne jamais avoir de proches malades autour de lui, il se rendrait alors compte qu’il y a une différence entre un bien de consommation et une vie humaine. Pauvre homme !!!.


Mais revenons aux différents groupes qui sont montés sur scène. J’ai piu chanter avec La Grande Sophie (qui pour moi devrait être élue chanteuse de l’année), Cali, Dionisosse, Jean luis Aubert, Bertignac, Laurent Garnier, et plein de groupes dont je n’ai pas garder le nom en mémoire. Merci à Solidays de m’avoir permit de connaître des groupes de rap (c’est pas ma tasse de thé et pourtant leur entrain était plaisant à regarder), du reggae, de la techno, du truc, du machin, bref des styles complètement différents les uns des autres qui nous ont permit de passer de bonnes journées. Ce soir je me fais une joie d’écouter Bénabar, Tryo et de regarder sur écran géant sur la grande scène de Solidays le match de la coupe de monde de foot ball.



Avant de conclure, avez-vous trouvé la signification de la photo du début de cet article ? et bien voilà la réponse à vos interrogations.

Allez, rendez vous à Solidays 2007

5.7.06

Plongée



Faut il attendre ses 50 ans pour faire certaines expériences? En tout cas, c’est l’age que j’ai attendu pour faire un baptême de plongée.

Il faut dire que Yann, mon neveu vient de passer avec succès son brevet de moniteur de plongée sous marine (bah oui, évidement, vous vous doutez bien que ce n’est pas la plonge en restaurant !!). Bref, je lui ai demandé d’être son premier élève. L’inconscient, il a accepté ! Du coup, Yann ne s’est pas retrouvé avec un élève, mais avec deux élèves. En effet, Pierre a décidé de nous accompagner dans le sud (Antibes) et de passer lui aussi son baptême.


Nous voilà donc sur le bord d’une mer d’huile, harnaché comme de vrais pros, avec palmes, masque et bouteilles, prêts à donner la leçon au commandant Cousteau (même que j’ai le même bonnet que lui en hiver, mais en bleu (coupe du monde oblige !)).

Bon, la première plongée ne fut pas des plus réussie !!! La bouteille partait dans tous les sens, l’eau était trouble (un peu comme mes esprits) et le sables avait des grains plus gros que mes chevilles quand on me fait des compliments. Bref, au bout de 10 minutes, je suis sortie.

Mais le lendemain matin, sur une autre plage, là ce fut super !! Je suis resté environ 25 minutes et j’en ai profité à fond (à part mes tympans qui n’ont pas du tout apprécié). Bref, heureusement que j’ai fait cette deuxième plongée qui m’a donné envie de recommencer. Je ne vous raconte pas l'impression que cela donne de nager au milieu des bancs de poissons, de ramper juste au dessus des alges et des rochers, de ne plus sentir le poid de son corp, bref de ressentir la joie de faire quelque chose de nouveau et de d'enthousiasment !!


Au retour, nous avons salué Séverine à Aix en Provence, Le garage Citroén de Langres (pour une belle crevaison sur l’autoroute), mes parents à Avalleur (qui nous ont préparé un super appéro plus proche du festin qu'autre chose) et Dédé à Ste Geneviève des bois. Bref un week-end bien rempli.

28.6.06

Théâtre suite




Cette semaine, j’ai eu le plaisir d’être invité à une soirée Molière dans les jardins du château de Versailles.

SUPERBE !!!!

La pièce en représentation était : « Monsieur de Pourceaugnac » A vrai dire je ne connaissais pas cette pièce dont le sujet était très simple. Le mariage forcé d’une jeune fille bourgeoise avec un noble limougeaud.



Nous avons été accueilli par la troupe en bas des escalier, près de l’orangerie, la pièce à commencée et nous avons suivi la troupe du théâtre Montansier de Versailles jusqu’au Bosquet des Rocailles. Toute la pièce c’est déroulée au milieu d’une arène, le public étant debout au milieu de l’espace et les acteurs se déplaçant aussi bien dans cette arène que sur les gradins. Le texte fut quelque peu « enrichi » par les acteurs ce qui non seuleemnt ne nuit pas à la pièce mais perpétua la tradition du théatre du siècle du roi soleil.

Il s’en est suivi une représentation vivante et passionnante, où les acteurs ont fait participé le public qui a adhéré sans réserve à la pièce. Bravo à la troupe du théâtre Montansier et bravo à Fredy du palais des congrès de Versailles qui a osé organiser cette représentation.

Ps : le cocktail qui a suivi fut tout aussi réussi que la pièce, et le mariage des saveurs des 7 ou 8 traiteurs présents derrière leur stand à largement participé à la réussite de cette soirée (sans oublier le champagne bien sûr !).

13.6.06

HAPPY BIRDSDAY DENISE

Aujourd'hui, est un grand jour !!!

Notre Ninise, la seule, la vraie entre dans l'âge de raison!

Toute la famille à travers ce blog te souhaite encore autant d'années (bon courage guy !) et surtout continue à nous faire rire et aussi à nous faire des confitures.


BON ANNIVERSAIRE DENISE

11.6.06

Théâtres


La famille Hervy fait du théâtre ! Vous me direz qu’elle en fait depuis des années ! Ce en quoi, je vous donnerai raison, sauf que sur ce plan, elle est supplantée par les Cyvié. Mais chez eux, c’est un art, que dis-je, une deuxième nature !! Et malheureusement pour vous, j’ai herité et mes enfants aussi de ce côté Cyvié !


Pourquoi je vous parle du théâtre ? Et bien tout simplement parce que je viens d’assister à deux représentations familiales. La première est de Pierre, qui a, avec ses copains et copines, joué une pièce entre nous très incompréhensible pour le commun des mortels dont je fais parti. Je ne sais pas qui choisi les pièces pour ces ados, mais bon, cela fait peut être parti d’un parcourt initiatique que je ne mesure pas très bien !! Ceci dit, bravo à tous les acteurs. Pas de fausses notes, un public qui a écouté tout au long de la pièce, et un Pierre qui a été très bon …….. et encore plus pour la présentation des autres acteurs






La deuxième pièce est de Mémère Germaine et de Pépère Jean. Imaginez une pièce de boulevard ou il faut une sacrée condition physique pour entrer par une porte, sortir par la fenêtre et surprendre le public quand il ne s’y attend pas. Les costumes sont de Mémère et la mise en scène est collective. Le sujet de la pièce est simple mais toujours aussi hilarant La pièce aurait peu s’appeler l’arroseur arrosé. Dans le rôle principal et sous la douche Mémère et dans le rôle de l’amant qui passe par la fenêtre et qui tire les ficelles : Pépère.





Je vous jure que Thomas et moi, on en réclame encore des moments comme cela ! ptdr

9.4.06

Pierre, 16 ans et pas encore toutes ses dents


Et oui ! 16 ans! Le petit dernier a maintenant 16 ans ! Cela ne nous rajeuni pas! Je vous passerai les images du bébé qui dit ceci ou cela, les photos de l'enfant prodige qui fait ses premiers pas ou qui pause à l'école, mais quand même à chaque anniversaire après les 15 ans, il y a tout de même une certaine nostalgie (pour les parents bien sûr et surtout pas pour les enfants qui eux, trouvent cela un peu lourd !!) Oh et puis il n'y a pas d'age pour trouver cela lourd, demandez à certains qui sont nés en 1952 ce qu'ils pensent des souvenirs de leur mère sur leur exploits passés! Tiens en parlant des absents des années 50 en cette fin de dimanche parisien, regardez les fins de repas après choucroute !!


C'est quand même lourd une choucroute ..... mais la bière aussi (sans compter le champagne).

Et si nous parlions de ceux qui ont encore un bon coup de fourchette mais qui comme les autres ont besoin d'un peu de repos avant de prendre leur part de gateau.

Je vous présente ma tante, Jeannette quelques printemps au dessus des 80 ans qui a toujours bon pied, bon oeil. Elle recherche un sponsor pour ouvrir un restaurant avec son petit neveu. Je l'adore !!

8.4.06

Costumes



Deux événements important cette semaine ! Le premier concerne un jeune stagiaire de notre association, baptême du feu pour Thomas. Pour la première fois il a du participer à l’accueil d’un séminaire. Il a, à cette occasion, dû jouer le pretty woman et acheter un costume, une chemise et une cravate, bref entrer dans la vraie vie ! Félicitation Thomas, tu t'en es bien sortie. Bienvenue dans le monde toride du travail.








Le deuxième événement concerne les manifestations contre le CPE. La photo que vous voyez a été prise quelques minutes après qu’un crétin est jugé utile de foncer avec sa voiture dans un groupe de manifestants (photo prise juste en bas de nos bureaux). Que dire d’autre, si ce n'est que ce crétin est le fruit de l’obstination de notre premier ministre. Je vous disais dans un article précédent que De Villepin allait exploser en plein vol. Il s’accroche le bougre!! La place doit être bonne !!! Définitivement il ne sera pas le prochain locataire de l’Elysée. Comment peut on être aussi coupé des réalités et imbu de sa personne !! Dans certain milieu, on ne doit pas apprendre ce qu'est l'humilité, ou simplement l'acceptation et la reconnaissance de l'erreur.

Autant vous le dire tout de suite, mon dernier fils (16 ans hier) fait des seatings et des manifs. Bref il fait grève. Je suis très content de son engagement. Pourquoi ? Et bien il me prouve qu'il s'intéresse à autre chose qu'aux jeux vidéos, qu'il est capable de s'intéresser à la vie sociale et économique qui l'entourent, bref qu'il a une attitude citoyenne. Au moment où on reproche aux jeunes de ne pas voter, de ne se soucier que de l'argent ou de vouloir tout casser, il nous prouve avec ses copains et copines qu'ils sont capables d'organiser des actions non violentes, citoyennes, de s'entendre entre eux, bref de tenir un rôle social. On peut avoir confiance en l'avenir.

Question subsidiaire : pourquoi les syndicats sont à la remorque des étudiants et des lycéens, et n’ont pas réagi pour le CNE qui pourtant est le grand frère du CPE? Je dois tout mélanger et ne rien comprendre !

3.4.06

Entorse



La définition médicale de l'entorse de cheville est la lésion d'un ligament n'entraînant pas une perte permanente des rapports normaux d'une articulation. Ceci distingue l'entorse de la luxation pour laquelle l'articulation perd ses rapports normaux de façon permanente.

Les ligaments sont des haubans tendus d'un os à un autre autour ou au milieu de l'articulation. Leurs rôles est de permettre aux surface articulaires de rester bien en contact lors des mouvements. Ils assurent ainsi la stabilité de l'articulation. Très souvent, il existe plusieurs faisceaux pour un même ligament. C'est la lésion de ce ligament qui définit l'entorse.

Bon, vous l'avez compris, j'ai encore une entorse! Ras le bol!!! Je suis descendu à Vallauris pour trois jours. Le dernier je l'ai passé sur une chaise longue, le pied en l'air. C'est quand même rageant! Sinon que vous dire d'autre que j'aime toujours autant cette région et surtout la ville d'Antibes et ses environs. Bon je vous laisse je vais m'occuper de ma cheville.

26.3.06

Pelle mêle


Plutôt que de faire un article par voyage, je vais vous faire un résumé de mes derniers déplacements.

En premier je voudrai vous parler de mon court séjour à Caen (Normandie). J’étais invité par un membre de mon association pour voir si il est possible d’organiser un congrès dans « la bonne » ville de Caen. Au passage, j’en ai profité pour visiter une partie du Mémorial consacré aux guerres du 20 ème siècle et notement à la deuxième (39-45).

Le musée par lui-même est intéressant et même prenant. Je ne peux que vous le conseiller. Si vous avez l’occasion faite le en semaine. En effet, beaucoup de collégiens et de lycéens visitent ce musée (programme d’histoire). Leurs réactions, d’abord détachées, puis complètement imprégnés par l’horreur de la guerre est des plus étonnante.

Après cette visite, je suis passé par un cimetière rempli de croix blanches pour enfin terminer sur une des plages du débarquement. Cette vision des croix représentant une vie arrachée et de la plage nue, plate, sans aucune possibilité de se couvrir pour éviter les balles des allemands, bref de ce champs de bataille où il était plus facile d’atteindre sa cible que dans n’importe quel stand de tir d’une fête foraine donne froid dans le dos et vous mine le moral pour une bonne partie de la journée.




Deuxième voyage, direction Rome et Milan (Italie)
Vous le savez j’aime beaucoup Paris, mais je dois dire, que je viens de découvrir une ville aussi belle et aussi intéressante. Lorsque vous vous promenez dans Rome, vous avez l’impression de vous déplacer dans un livre d’histoire. Le Colisée, le Capitole, les voies romaines, les bornes rondes etc … un véritable voyage dans une histoire lointaine. Un peu plus et je m’installais couché pour manger au restaurant. Restaurant que nous avons choisi au Vatican. La Vatican, palais fétiche des ramoneurs, est d’une architecture plutôt …….. vaticane ! Que dire, sinon que cet espace est plus restreint au naturel qu’à la télévision et que la fenêtre et bien …. Je la cherche encore. Je ne dois pas être un bon observateur des prestations papales.




Pour terminer, je vais vous parler d’un voyage que je ne ferai pas. Connaissez vous le Bénin ? Pour les nuls en géographie, c’est un petit pays situé en Afrique. Une éclipse y est prévue dans quelques jours et devrait être visible depuis ce pays (avant elle sera aussi visible à partir du Brésil ET OUI DU BRESIL !!). Hormis le fait que l’observation d’une éclipse est toujours passionnant, il existe des gens qui vont allier l’utile à l’agréable et observer le ciel (mais non rien à voir avec le Vatican, j’ai changé de sujet) et laisser des livres dans les villages qu’ils vont traverser jusqu’au site d’observation. Bravo Monsieur Alain et ramène nous des photos.

Nous vivons quand même une superbe époque, ou il est possible (et même facile) de décider de voir une éclipse à des milliers de kilomètres de son domicile et cela en un temps très court. Est-ce que nos grands parents pouvaient envisager cela ? Et nous, pouvons nous imaginer les moyens de déplacement de nos petits enfants et leur style de vie ?

Merci aux jeunes « alliés » et résistants d’avoir donné leurs vies pour que nous puissions en profiter !

15.3.06

CPE, CRS ...




Bon, pour une fois je vais faire un peu de politique sur ce blog !

En ce moment près de mon bureau se déroule des évènements que tous les français peuvent voir dans la lucarne le soir (vous savez la grande messe du 20h).

Près de mon bureau, il y a une université qui s’appelle la Sorbonne. Haut lieu de lutte des soixante-huitards, qui a laissé des traces dans l’esprit des babys boumeurs.

Depuis plus d’une semaine, j’entends à la radio ou vois à la télé que le quartier latin est sans dessus dessous. Vitrines fracassées, barrages etc … Soit le service de nettoyage de la ville de Paris est très performant et tout est nettoyé le matin, soit certains médias (en ce moment dirigés par des anciens de 68) se font un peu plaisir et revivent leur jeunesse ou veulent en rajouter un peu pour vendre leur « papier ».

En tout cas, sur le fond, plusieurs réflexions :

- si on ne veut pas avoir à gérer une crise, il faut s’en donner les moyens et respecter ses interlocuteurs. De Villepin ne doit pas s’étonner de voir les jeunes dans la rue. Il a délibérément ignoré les syndicats, et est passé en force au parlement en imposant sa loi. Qu’elle solution reste-t-il aux jeunes et moins jeunes pour se faire entendre ? Rien d’autre que de crier fort (évidemment pas chez soi mais dans la rue !). Bon pour De Villepin c’est fait, il ne sera pas à l’Elysée, il a suivi le chemin de Juppé. Droit dans ses bottes avant d’exploser en plein vole. C’est Sarkosy qui peut lui dire merci. Question : pouvait-on attendre autre chose de l’instigateur de la dissolution ? Autre question : Est-ce que les conseillés de De Villepin sont des amis à Sarkosy ?


- sur le contrat en lui-même : ne rien faire pour inciter les patrons à embaucher et les jeunes à trouver du travail est impensable. Mais réellement, un patron embauche que si il y a du travail (et même pour certain un gros surcroît de travail). Ce n’est pas la possibilité de licencier qui va l’inciter à recruter. Ceux qui vont utiliser le CPE, sont les mêmes qui utilisent déjà les CDD à répétition en toute illégalité. De Villepein autorise les illégalités d’hier et NE PROPOSE RIEN sur le plan économique pour que réellement il y ai une volonté de le part des « décideurs » d’embaucher des jeunes et des moins jeunes !!


- sur les licenciements : là je vais choquer ! Oui il y a un problème avec les licenciements en France. Un mois d’essai même renouvelable une fois, ou trois mois pour les cadres, ce n’est pas suffisant !!!! Désolé mais pour l’avoir vécue plusieurs fois, ces délais sont trop courts pour se rendre compte de la valeur profesionnelle d’une personne. Lorsque l’on prend la décision d’embaucher, ce n’est pas pour un mois ou 24 mois mais pour une durée beaucoup plus longue. L’embauche est un pari (pour d’autre on dira un investissement). Une embauche loupée (oui cela existe) met la vie de la structure en danger. C’est l’emploi des autres salariés qui est en cause. Prévoir une sortie honorable pour les deux parties en prenant en compte le futur des uns et des autres est nécessaire. J’espère que le successeur de De Villepein ira s’asseoir avec les partenaires sociaux et proposera de négocier des modifications utiles au code du travail en respectant les salariés qui SONT LA RICHESSE des entreprises tout en permettant « aux entrepreneurs » de se séparer SOUS CONTROLE des salariés posant réellement un PROBLEME DE COMPETANCE.

Bon j’arrête là, j’entends les sirènes des CRS près de mon bureau, je continuerai ces élucubrations plus tard.

5.3.06

Oh Touuulouuuuuuse !!!!


Nous avons reçu une invitation pour participer au match de rugby entre Toulouse et Toulon. Direction l’aéroport d’Orly, samedi matin de bonne heure. A ce propos, un petit aparté concernant les compagnie aérienne. Je voulais voyager sur Easy-Jet pour payer moins cher, et bien j’ai trouver encore moins cher par … Air France. Comme quoi il faut se méfier des idées reçues. En faite, si vous louez à l’avance mieux veut passer par Easy jet, mais quelques jours avant, leur tarif devient prohibitif.

Pour nous rendre au stade nous avons emprunté un taxi toulousain. Comme d’habitude dans cette ville, les taxis n’ont pas été à la hauteur. D’abord ils nous ont oublié à l’hôtel, puis notre chauffeur ne s’est pas montré particulièrement sympathique, nous faisant même comprendre qu’avec les embouteillages il ne fallait pas abandonner la voiture et le laisser en plan au milieu de la course. Quant on pense au taxi new yorkais qui pourtant sont des râleurs, on se dit qu’il y a encore pas mal de chemin à faire pour être à la hauteur d’un pays qui se dit ouvert au tourisme.

Le match fut superbe mais en sens unique Plus de 50 points pour Toulouse et 0 pour Toulon. On appelle cela une fessée !! A tel point que les supporters de Toulouse demandaient à leur équipe de laisser marquer un essai au toulonnais rien que pour amortir leur déplacement. J’ai même entendu avec un accent bien rocailleux et chantants « Oh les pauvres, non seulement ils ne marquent pas, mais en plus ils vont repartir en bus, c’est pas humain ».

Après ce match nous avons été dans une boite Latina cubaine, pleine de tia. Bonne ambiance et surtout on a dépensé pas mal de calories emmagasiné grâce au cassoulet et vins locaux.

Comme d’habitude il a fallu me faire prier pour aller sur la piste de danse, mais ma cavalière avait une telle envie de danser que je me suis lancé. Je suis toujours aussi peu doué pour la danse, mais j’aime quand même cela. Ma partenaire a bien voulu me faire des compliments. Merci pour tant d’abnégation de sa part.



Le lendemain, nous avons visité les musées de Toulouse (gratuits le premier dimanche de chaque mois). Cette ville est superbe mais pleine de contradiction. D’un côté un centre ville superbe avec des petites rues attrayantes et attirantes et d’un autre des grands bâtiments un peu trop présents le long de grandes avenues ; des toulousains sympathiques et joviales et des jeunes sans domicile qui déambulent avec leur chien berger allemand sans agressivité mais suffisamment présent pour créer un malaise .

En résumé, cette ville est fort agréable ……..… pour y passer quelques jours !!

18.2.06

Startrek ... une fois !

Non, non vous ne revez pas, c'est bien moi !! Vous vous imaginez que je suis fin prêt pour partir à l'intérieur d'une navette spaciale pour l'espace ? et bien non. Je suis simplement en Belgique, sur un stand d'un salon dédié à l'organisation des congrès et autres manifestations.

J'étais confortablement installé dans un espace détente à déguster un café belge et son délicieux petit chocolat quand mon regard fut attiré par une démonstration de massage. Evidement, vous me connaissez, j'ai décidé de tester. Me voilà donc en chemise, objet de démonstration, devant les chalants autant intéressés par les gestes du masseur que par mes réactions. Quelle demi heure mes amis !! Vous le voyez sur la photo, j'étais installé sur un siège du genre bizard, le visage et les mains dépassant et le reste de mes arrières à la disposition du masseur. J'en ai poussé des soupirs, des euh, des ha, des bigre. Mais réellement que cela fait du bien! Après ce massage, j'ai eu droit une fois debout à un massage des bras, des poignets, des mains, du haut de la colonne vertébrale et me mon crane (question : et si je n'étais pas chauve aurait il massé mon crâne).

Toujours est-il que j'ai tellement apprécié cette scéance, que j'envisage très sérieusement de faire venir ce monsieur en nos bureaux parisiens, une fois par mois, pour en faire profiter mes collègues (non il n'y a pas d'embnauche).

J'ai profité de ce séjour pour allez voir le mannequen pisse. Il est toujours aussi petit, aussi noir et attire toujours autant de monde. Il paraît qu'il y a une confrerie qui l'habille de temps en temps (400 costumes) et même qu'il est possible de mettre en sortie du zizi de la bière belge à la place de l'eau afin que certains touristes puissent gouter directement le breuvage (non, non, ce n'est pas une histoire belge).

J'ai décidé de remettre en action ce journal à chaque déplacement. Qui m'aime me lise !

14.1.06

Souvenirs cuisants


Le texte ci-dessous est l'oeuvre de Benoît et n'engage en rien l'auteur de ce blog !

Claude vous a parlé de toilettes communes, lieu de souffrance dans lequel il a du œuvrer pour la bonne cause !!!!! Vous avez ci-contre la photo du coupable : un urinoir et une séparation pour cacher ce moment pendant lequel nous sommes tous égaux, du mendiant au pape lui-même, en passant par tous les financiers, politiques etc …..qui nous tondent la laine sur le dos….sans aucune vergogne. Bon, mais revenons à nos moutons (si j’ose dire) et vivez, chers amis cet instant pendant lequel notre ami a été désarmé, nu, et la peur au ventre que quelqu’un rentre et lui dise : bom dia !!!! pendant qu’il souffrait le martyre……Vous le connaissez, j’ai du le réconforter, le prendre sur mon épaule, le reconstruire, le materner ( mais pas le sein) et dédramatiser une fonction naturelle, qui finalement, faite à plusieurs, pourrait être plus sympa, moins monotone. Imaginez le dialogue, l’un sur le siège l’autre à l’urinoir : bonjour, ça va ? Oui, j’ai quelques soucis avec les fruits de mer d’hier mais tout va bien, le papier peut être un peu léger, mais avec 3 épaisseurs….et toi ? Moi c’est les asperges, ah, cette odeur quand tu urines, j’adore, mais le tuyau d’eau est percé et cela me mouille le pantalon, tout le monde va croire que j’ai fait dans ma culotte…..bon, à la prochaine !!!!!
A suivre

10.1.06

Album photos








Pour les 600 autres photos, soit vous passez en ADSL avec un micro super puissant, soit vous venez me voir à la maison, et je vous montrerai!

8.1.06

Sao Paulo=> Paris


Aéroport de Sao Paulo le samedi 7 janvier

Bon, déjà pas de Wi Fi en accès libre dans cet aéroport. Je vais donc écrire ce texte et le mettre en ligne à mon arrivée.

Si je devais faire une synthèse de ces vacances, je dirais en un seul mot : Etonnement.

C’est la première fois que je visite un pays dans de telles conditions. Il a fallu bousculer mes habitudes, s’ouvrir à une autre culture, accepter une autre relation avec le temps. Je m’explique. Ici tout le monde à le temps pour tout faire. Pas de priorité, pas la peine de demander à passer avant les autres, etc. Vous faite la queue, vous attendez et surtout ce qui est impensable pour un français, vous ne resquillez pas en essayant de gagner 3 ou 4 places à la caisse ou à l’enregistrement d’un voyage.

Mais il y a quand même plusieurs situations qui m’ont plus que désarçonné ! La première, ce qui n’étonnera personne en France, c’est les toilettes communes. Vous imaginez une pièce avec plusieurs urinoirs et sur le côté, ou au milieu un ou plusieurs sièges pour satisfaire des besoins plus conséquents. Vous avez bien compris, il y a au mieux une cloison pour cacher une partie de l’action et au pire rien du tout. Et bien ça marche, les gens y vont. Moi pas. Donc, en cas d’utilisation prière de faire tenir la porte d’entrée de la pièce commune par votre coéquipier et d’interdire l’entrée aux autres. Très européen comme attitude, mais tant pis ! Il y a des fois ou c’est quand même difficile de faire preuve d’ouverture !!

Autre sujet d’étonnement, le deuxième aéroport de Sao Paulo. Situé en pleine ville (imaginez un aéroport à la Bastille), les avions atterrissent entre les tours et passe au dessus des maisons sans à très basse altitude. La première fois que je suis venue à cet aéroport, lors du premier passage, j’ai baissé bêtement la tête ! Rire gras et stupide de Benoît. Ah depuis qu’il a vieilli, il se contente de peu pour rire celui là !! Mais la surprise ne s’arrête pas là. Pour prendre leurs envoles, le bout de la piste est juste à côté du boulevard (fin du boulevard Richard Lenoir pour continuer la comparaison). La piste est en surplomb par rapport à la route, les ailes gauches des avions passe au dessus du boulevard. Non, non, je n’avais pas bu de caipi à cette heure là !! C’est du vécu !!

Troisième sujet d’étonnement , c’est la service dans les restaurant et les hôtels.. Ils sont toujours attentifs et disponibles aussi bien avec vous qu’avec les enfants. Hier soir nous avons été dans un très bon restaurant de viande de Sao Paulo, les serveurs sans être toujours à côté de vous étaient toujours présents, prêt à vous changer une assiette, changer les plats devenus trop froids, apporter des plats pour Camila, occuper Camila pour laisser manger les parents, moucher Benoît, etc. Nous avons mangé de la viande succulente, suite en style barbecue, avec un buffet d’entrée des plus fameux Nous étions dans une churascaria de premier ordre. Quiconque vient au Brésil, doit obligatoirement passer par une churascaria. C’est divin !

Etonnement toujours devant les religions. Religion officielle, religion « privée », religion du corps, religion du foot bal, religion de la nation Brésil. Les brésiliens sont apparemment des passionnés. Il faut voir les prêches à la télévision, dans les églises, dans des halls. Il faut voir, toutes les images du Christ, de la Sainte Vierge et de tous les Saints dans les maisons, les magasins, sur les voitures. Il faut lire toutes les inscriptions sur les camions et les bus (bon là, vu leur façon de conduire, il y a du boulot en haut pour les garder en vie quand même !). Ils faut les voir courir en fin de journée, faire de la marche ou des étirements pour garder la forme. Bref, des passionnés !
Tiens ils mettent notre avion en place. Embarquement dans une heure.

Etonnement enfin, devant l’état des routes de l’état de Bahia. Quand je vous dis qu’il y a des trous, n’imaginez pas des petits trous ! Non c’est réellement de gros trous de plus d’un mètre de diamètre et parfois de plus de 50 centimètres de profondeur. Des trous capables de faire renverser un chargement de camion, à faire éclater des pneus de voiture, voir de camion ou de bus. Incroyable et super dangereux, surtout lorsqu’ils sont en haut des côtes.

Ce pays me fascine, m’interpelle et m’attire de plus en plus. Et pourquoi pas le dire, mais les filles ici font tout pour se faire remarquer et ça marche !!

Vous comprenez à la lecture de ce texte, que je retournerai certainement très vite visiter une autre partie du Brésil.

En attendant, je voudrais remercier Benoît, Eliane et Camila pour leur accueil et les féliciter d’avoir supporter mes blagues pas toujours de bon goût. Bon il faut dire que celles de Benoît ne sont pas meilleures.

Un dernier souhait de Claude et Benoît, prendre un jour l’avion entre la France et le Brésil ensemble. Eliane accroche toi ce jour là, ou prend l’avion d’avant !

Bien l’embarquement est imminent, j’arrête là ma prose et vous donne rendez vous pour d’autres articles lors de prochains voyages


Aéroport de Roissy le dimanche 8 janvier

Bon, il faut bien le reconnaître, ce n’est pas le même temps. J’ai perdu plus de 20 degrés en une nuit. Ceux qui me connaissent, se doute que je préfère de loin le temps brésilien.

J’ai une requête à faire. Si quelqu’un parmi vous connaît un responsable d’Air France, peut il lui passer le message suivant : Pouvez-vous SVP faire descendre les passagers long courrier directement dans l’aéroport par une passerelle directe. A chaque fois que je rentre du Brésil, il faut descendre sur le tarmac en plein vent, voir en pleine pluie, faire le tour de l’aéroport et attendre un certain temps, voir un temps certain pour retirer les bagages. Sans compter que plusieurs personnes (brésiliennes en générale) étaient en tee short et grelottaient même dans le bus. Qui dans les bureaux d’Air France, aura l’intelligence de se dire qu’après près de 12 heures de voyage, il est normal d’être traités différemment sur les aéroports parisiens ?. J’espère que les ricanements des passagers parviendront aux oreilles des responsables d’Air France !!!!!

Ps; j'ai un coup de barre : je dors

6.1.06

Statistiques

Premiers éléments statistiques :

Plus de 8.000 kilomètres en 18 jours
4 types de pistes (terre, sable, eau et trous)
3 bateaux

8 états (Sao Paulo, Rio de Janeiro, Minas Géras, Bahia, Piaui, Maranhao, Pernanbuco, Espirito Santo) et 7 capitales (Sao Paulo, Rio,Bel Horizon, Teresina, Sao Luis, Salvador, Vitoria). Trouvez celle qui manque !

2 serpents écrasés
9854 papillons morts sur notre pare brise
300 moustiques ont piqué Claude
400 moustiques sont morts (300 par empoisonnement et 100 par coups de torchon)
20 carcasses d animaux morts sur la route (au moins) du bovin en passant par l âne, les chiens et autres bêtes non définissables

100 bouteilles de bière de 75 cl (une préférence pour Skool)
25 caipis soit un litre de cachaça et 25 citrons
1 bouteille de vin brésilien

2 coups de soleil (un par personne)
0 nana pour les deux
1 short pour Benoît (sale)
3 shorts pour Claude (propres)

5 accidents sur la routes (pas nous mais les autres)
2 contrôles musclés de flics (inoubliable, marquant à vie)
Une multitude de pneus éclatés sur la route

A compléter : le nombre de litres de diesel et le nombre d heures de 4X4

1 blog Politis en travaux actuellement

100% d harmonie entre nous !!!

et une grande envie de recommencer dans un autre coin du Bresil avec Eliane (Non !!! Benoit ne rajoute rien me concernant Merci !).

Salvador, Rio, Resende

Vendredi 6 janvier avec un clavier portugais

Bon autant le dire de suite, ces deux derniers jours ont été plutôt pénible. De la route, de la route, de la route !!!! 1500 kilomètres de route, de trous, de camions, de bus.

Au départ de Bahia, nous avons pris un bac pour gagner environ 150 kilomètres, mais voila, il a fallu attendre pour l embarquement et nous avons perdu beaucoup de temps.

J ai vu des caféiers, des avocatiers, des autruches, des maracoujatiers et toujours des eucalyptus.

Arrivée à Rio, nous avons eu un accueil spécial de la police. Il faut dire que la voiture attire l oeil et en plus quand il y a un contrôle, il faut éteindre les phares. Nous il était 2h du matin, nous étions tous phares allumés (6 gros phares style camion. Pour la première fois de ma vie, je me suis retrouvé en ligne de mire de mitraillettes et de pistolets, directement dirigés sur ma petite personne. Avant l arrêt je somnolais, à ce moment là, j étais complètement réveillé. Toujours le même scénario, ; Eteignez le moteur, descendez de la voiture etc. Bon, si un jour vous venez á Rio, ne pas mettre plein phare dans les yeux de la police, ils aiment pas ! Heureusement Benoît a un accent à couper au couteau (pourvu qu il ne lise pas, sinon il va être vexé), et moi déjà que mon portugais n est pas bon, mais là il était inexistant. Nous faisions donc bon touristes français, et dans ces cas là, ça aide quand même. Ouverture, du coffre, palabres, leçon de moral pour les phares, demande d explication nous concernant et publicité de Benoît pour notre séjour au Brésil dans le nord.

Retour à Resende vers 3h du matin.

Bon, je vous laisse, je vais préparer mes bagages et pense reprendre le clavier demain dans l avion pour un dernier article et les conclusions de ce raid au Brésil. Nous avons préparé un inventaire à la Prevert de notre séjour.

Ps ; 1000 excuses pour les accents et les apostrophes mais je ne m en sors pas ce clavier (les fautes d orthographe sont aussi à cause du clavier !!!!).

3.1.06

SALVADOR DE BAHIA

Mardi 3 janvier en fin de journée
Deuxième message de la journée (voir ci-dessous)
Ah Salvador de Bahia ! Un rêve depuis des années !

Pour moi c’est la ville de Gorgio Amado (liste des ouvrages sur demande), celle des traditions brésilienne, des multiples dieux, bref c’est une ville à voir.
Un peu d’histoire : Les colons voulaient mettre la population locale au travail. Impossible, comme je l’ai déjà indiqué cela n’était pas dans la culture des indiens d’Amérique du sud. Il fut donc décidé d’organiser un marché aux esclaves, en déracinant des êtres humains d’Afrique vers les côtes brésiliennes (entre autre). Les courants de l’atlantique permettaient de faire partir des bateaux entiers des côtes d’Afrique et d’accoster directement à Salvador de Bahia. C’est une des raisons qui expliquent que la population de Salvador de Bahia est constituée de 70% de noirs (comme je l’ai déjà écrit sur ce blog, au Brésil, le mot Noir n’est pas péjoratif). C’est v rai que sur les plages et dans les rues, la population est majoritairement de couleur. Nous avons visité plusieurs musées qui font tous référence à l’esclavage et aux tortures et punitions de cette époque. L’esclavage fait partie intégrante de l’histoire du Brésil

L’état de Bahia fut un des premier à proclamer son indépendance et à foutre dehors les portugais Il s’en suivi une bataille mémorable ou les portugais, bien qu’en sure nombre durent plier bagages. Pourquoi ? Et bien tout simplement, le quidam chargé de sonner la retraite des brésiliens qui étaient en train de perdre, à décidé de sonner la charge de la cavalerie et ce à plusieurs reprises. Les portugais ont cru qu’il s’agissait de nombreux renfort et on plié bagage en vitesse. A c’est des victoires qui me plaisent. Depuis ce sonneur de trompette est devenu un héro national

Salvador de Bahia, ville d’environ 3 millions d’habitants est la capitale de l’état. L’Etat de Bahia compte environ 14 millions d’habitant. Lorsque vous arrivez à Salvador, toutes les collines sont remplies de maisons en briques rouges et aux façades multicolores.

Au milieu de la ville, il y a un grand bout de béton qui doit accueillir un jour un métro aérien. J’ai bien dis un jour !!

Il y a dans cette ville 165 églises. Afin de continuer mon initiation à la religion, nous en avons visité quelques unes. La plus célèbre et la plus « belle » est celle de Sao Francisco. Une église recouverte complètement de feuille d’or. Style Baroque excessive. En dehors de tout cet or, il y a du carrelage (peu puisque de l’or partout) ma foi (c’est le moment de le dire) fort jolie. Quand on voit cela et que l’on connaît les problèmes de faim au Brésil, on ne peut ressortir qu’en colère. Notre chauffeur de taxi (un copain maintenant) nous a appris que chaque fois que l’église brésilienne fait des travaux dans une église, elle doit verser 10% du prix des travaux au Vatican. GRRRR !!! Il coûte cher le poil à fumée blanche de Benoît 16 ! C’est peut être pour cela que toutes les entrées d’églises sont payantes à Salvador !! GRRRRR !!

Dernier point concernant Salvador de Bahia, c’est la vétusté des maisons du quartier ancien. On se demande comment les immeubles tiennent encore debout ! Peut être grâce aux câbles électriques qui vont de maisons en maisons, de transformateurs en poteaux, bref qui sont plus que visible.

Après cette visite, nous avons été sur la plage avec notre copain taxi et regardé le paysage (comprenne qui voudra !!).

Sao Luis => Salvador de Bahia, une route inoubliable

Salvador de Bahia le 3 janvier au matin

Nous sommes maintenant dans la phase finale de notre voyage. Nous sommes partis de Sao Luis dimanche matin vers 7h00 (un premier janvier quand même !!) et direction le sud (ici le sud, cela veut dire plus frais et plus de pluie).

La route c’est bien passée (pas trop de camion, arrêt bière, veaux, vaches, cochons, papillons, ânes, chevaux, photos, caméra, diesel commun etc.) bref la route quoi !!

Le soir nous avons couché à Picos, une petite ville dans le centre du Piaui, pas très grande et surtout sans beaucoup d’animation. Au lit à 20h30 et dodo immédiat !

Le matin nous avons été réveillé par un coup de tonnerre à réveiller tous les morts du Brésil depuis 3 générations. Coup de tonnerre suivi évidement par une pluie tropicale, mais maintenant nous avons l’habitude (vent, rideau de pluie chaude, séchage immédiat).

Ce jour là,nous devions emprunter une route marquée sur la carte comme « Route présentant de forts risques d’attaques » On ne peut plus engageant quand même. Imaginez une carte Michelin indiquant la route entre Antibes et Vallauris indiquant, « Route présentant de forts risques d’attaques ». Bon vous allez me dire que c’est honnête de le signaler, mais quand même !! Nous en étions là dans nos réflexions quand un barrage surprise s’est présenté devant nous ! Quatre à cinq hommes en uniformes de type militaire, fusils, mitraillettes, et révolvers à la ceinture et très vieilles voitures nous ont arrêtés. J’étais au volant. Ambiance !! J’ai ouvert au trois quart ma vitre et il s’en ai suivi un dialogue de ce type :

Eux : Eteignez le moteur, descendez de la voiture et ouvrer le coffre
Nous : Avez-vous une carte de police
Eux : Eteignez le moteur
Nous (entre nous) Garde la première enclenchée et prépare toi à partir.
Eux voyant mon plus bel air bovin ne comprenant rien d’autre que mon français natal : Papier
Benoît à sortie les papiers de la voiture (à jour pour une fois !) et a commencé à leurs parler en portugais.
L’atmosphère c’est détendue un petit peu, ils ont parlé avec Benoît et on demandé si j’étais américain ! Rire de nous deux, et atmosphère beaucoup plus détendue après. Il faut dire Que nous étions dans l’état du Pernambuco, réputé pour ses plantations d’herbes illicites.

Du coup, ils n’ont même pas demandé mes papiers, ni mon permis de conduire et se sont fait confirmer que nous ne détenions pas d’armes. Conclusion, une promesse de caipi pour le soir !!

Nous pension en avoir terminé pour, cette journée, mais non, il nous restait à parcourir 80 kilomètres de routes super défoncée. C’est plus des routes, ce n’est pas des pistes, c’est le réseau routier après les bombardements en France. Je n’ai jamais vu cela. Pour ceux qui le désir, il y aura des photos à ne pas louper.

Enfin je ne peux passer sous silence notre arrivée à l’hôtel Blue Three Towers (3 étoiles – équivalent à un 4 étoiles en France)
Imaginez deux mecs en shorts et maillots, en sueurs, débarquant dans une espèce de djeep salle devant la porte avec groom et concierge qui laissent leur voiture devant l’entrée et qui se dirigent au desk pour demander un chambre à deux lits avec vue sur mer ! Eh bien c’est nous. Mais imaginez la tête du chasseur lorsque j’ai ouvert la voiture pour extirper nos sacs à dos, les sacs plastics avec le linge salle, les chaussures boueuses et que j’ai mis tout cela sur le chariot rutilant de l’hôtel pour monter nos affaires dans la chambre. Ah que d’instant savoureux quand même. Nous avons même laissé les clefs pour qu’il gare notre voiture. Depuis tous les chauffeurs de taxi rodent autour. C’est bon la célébrité !!

Mais le plus beau reste à venir. Nous avons testez la piscine située au dernier étage. Imaginez toujours Benoît et Claude en slip de bain, pieds nus et avec les serviettes, qui monte au 8 ème étage, se baignent et dégoulinant d’eau décident de se rendre au 5 ème étage pour aller au sauna. Bon là une petite explication s’impose. Ici dans cet hôtel, le 5ème c’est …. la réception. Donc nous voilà à moitié à poil dans le hall de l’hôtel, toujours plei d eau, en train de chercher le sauna. Pour la première fois de ma vie, j’ai vu Benoît avoir honte (oui, oui ça existe !) et vouloir remonter de suite dans la chambre, le rouge aux joues. Grande victoire de Claude sur Benoît !!!

Bon, maintenant je vous quitte, je vais prendre un gros petit déjeuné et nous partons visiter Salvador de Bahia (un article complet est nécessaire sur cette ville, je vous promets de le mettre en ligne avant mon départ demain pour Vitoria si le dieu Internet le permet)

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